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Plus d’hormone de l’amour pour les craniopharyngiomes ? Tout dépend de la lésion hypothalamique

D'après Muller H et al., Session Craniopharyngioma et posters, actualisé

Herman Muller continue de développer son programme de recherche à partir de sa cohorte KRANIOPHARYNGEOM 2007. Parmi les 3 communications affichées, il rapporte l’évaluation de la qualité de vie de 47 enfants avec craniopharyngiome (CP) et de leurs parents à partir de l’échelle PedQol (échelle “spécifique” des cancers pédiatriques) à 3 mois, 1 an et 3 ans du diagnostic, traités (n = 28) ou non (n = 19) par GH. Il montre que l’évaluation de la QdV des enfants par les parents est plus sévère que l’autoévaluation des enfants. La QdV des enfants traités par GH est moins bonne initialement, mais elle reste stable, alors que le groupe non traité par GH (et qui présente moins de déficits endocriniens par ailleurs) s’altère au fil des années. 

Lors du symposium, H. Muller a rapporté une étude concernant le niveau de production d’ocytocine (OCT) salivaire à jeun et postprandial chez 34 enfants avec CP et 73 enfants sains, puis l’effet émotionnel de l’administration intranasale d’ocytocine. Pour les enfants CP, le degré d’atteinte hypothalamique était stratifié en 3 grades. Les patients ayant une atteinte hypothalamique antérieure ont une production significativement plus basse d’OCT à jeun et ont une amélioration de leurs émotions “négatives” après administration d’OCT par rapport aux patients ayant des lésions hypothalamiques plus sévères (grade 2) ou absentes (grade 0). Cette étude préliminaire propose des perspectives de traitement personnalisé selon les données IRM et le geste chirurgical.