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Rôle de l’alpha-MSH sur les neurones à kisspeptine : lien entre homéostasie énergétique et contrôle de la fonction de reproduction ?

D’après Talbi R et al., abstr. OR06, actualisé

Le lien entre les réseaux neuronaux hypothalamiques régulant d’une part l’homéostasie énergétique et, d’autre part, l’axe gonadotrope fait l’objet de nombreux travaux depuis plusieurs années. 

Le contrôle de l’homéostasie énergétique dépend de réseaux de neurones hypothalamiques via l’action contrôlée de peptides orexigènes et anorexigènes dont l’alpha-MSH (issue du clivage de la pro-opiomélanocortine [POMC]). 

Les kisspeptines contrôlent l’axe gonadotrope via la sécrétion de la GnRH. 

Talbi et al. rapportent dans ce travail le lien direct entre α-MSH et neurones à kisspeptine par une stratégie d’invalidation spécifique du récepteur de l’α-MSH (MC4R) dans les neurones à kisspeptine.

Chez la souris femelle, la perte de fonction de ce récepteur entraîne une accélération de l’instauration de la puberté. L’exploration plus détaillée de l’axe gonadotrope indique des cycles irréguliers et un défaut du pic ovulatoire de LH sans différence de la pulsatilité de la LH.

Aucun phénotype significatif n’a été observé chez le mâle. 

Il apparaît donc que le lien entre mélanocortine et axe gonadotrope comprend une action directe de l’α-MSH sur les neurones GnRH et les neurones à kisspeptine uniquement chez la souris femelle.