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Focus sur les traitements de reconstitution immunitaire


La prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques, maladie neuro-inflammatoire chronique invalidante, a fortement évolué ces dernières années. La stratégie d’escalade thérapeutique conventionnellement utilisée laisse progressivement place à l’utilisation de traitements de haute efficacité d’emblée, notamment pour les patients présentant des formes très actives de SEP rémittente. Ces traitements de haute efficacité sont associés à un effet immunosuppresseur plus ou moins ciblé. Lorsque cet effet immunosuppresseur est continu et prolongé, il peut alors entraîner des effets indésirables parfois sévères. Les patients atteints de SEP étant traités de plus en plus tôt, la gestion de la balance bénéfice/risque reste ainsi un défi sur le long terme. À l’inverse, les traitements de haute efficacité par reconstitution immunitaire (IRT) présentent l’avantage d’une immunosuppression transitoire ainsi associée à une balance efficacité/tolérance avantageuse sur le long terme. L’IRT induit une déplétion lymphocytaire sélective et transitoire, suivie d’une reconstitution qualitative expliquant l’effet bénéfique prolongé au-delà de l’administration séquentielle. Ce mécanisme d’action unique associe donc haute efficacité et bonne tolérance.

La prise en charge des patients ayant une SEP est ainsi de plus en plus complexe, en particulier pour ceux présentant des formes très actives nécessitant des traitements de haute efficacité. Une expertise pour définir les indications et les modalités de suivi est donc requise. Il est ainsi recommandé que les dossiers des patients pour lesquels de tels traitements sont envisagés soient discutés au cours d’une des RCP mensuelles organisées par le service de neurologie du centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (CHIPS).