• Avec le soutien institutionnel de
    Novartis reminding medicine

Madrid, entre la culture et la science


L’édition 2019 du congrès de la Société européenne de dermatologie et vénérologie se tient à Madrid, musée à ciel ouvert et capitale de l’Espagne.


Cette édition fait, une fois n’est pas coutume, la part belle aux dermatoses cutanées inflammatoires et en particulier à la dermatite atopique, longtemps oubliée après l’avènement des immunomodulateurs topiques. Il y a notamment de nombreuses thématiques sur les progrès réels accomplis dans la physiopathologie et la prise en charge de cette dernière, sans oublier le psoriasis. Quelques autres maladies inflammatoires sont également à l’honneur, partageant des cibles cytokiniques ou substratums physiopathologiques communs, comme l’hidradénite suppurée, le vitiligo, la pelade, etc.

C’est l’occasion aussi de faire le point sur les dernières molécules arrivées sur le marché et toutes celles en voie de développement. Pour la première fois il y a des sessions de controverses sur les dermocorticoïdes, l’utilisation des antibiotiques au long cours, les biologiques dans les dermatoses inflammatoires, les traitements anti-acnéiques et bien d’autres.  

Enfin une journée essentielle à mes yeux, consacrée aux infirmières, dont la place clé dans le système de santé n’est plus à prouver, permettra de combler, je l’espère le vide et le manque de communication entre nous et nos collègues soignant(e)s.  L’e-sante, l’intelligence artificielle et la médecine peuvent-elles cohabiter pour améliorer, optimiser, évaluer, voire peaufiner (sans risques) notre pratique quotidienne ? tel est le challenge des orateurs qui s’y sont attelés.  Toute l’équipe éditoriale, mes collègues dermatoreporters se joignent à moi pour vous remercier de votre fidélité. Excellente lecture à toutes et à tous. 


Découvrez nos publications