Biomarqueurs sériques de la progression ?

La progression de la sclérose en plaques reste un challenge important, l’identifier et comprendre sa physiopathologie pourraient se faire grâce à des biomarqueurs. 

Les auteurs ont étudié la clinique et plusieurs échantillons de sérums (analyse protéomique – 65 protéines) de 4 phénotypes de patients SEP (18 patients qui progressaient, 19 patients qui ne progressaient pas, 66 patients en poussée ou avec de l’inflammation focale à l’IRM, 66 patients rémittents sans inflammation focale) issus d’une cohorte longitudinale, avec en parallèle une analyse protéomique de leur sérum (figure).

28 protéines semblaient intéressantes, 9 sont significativement différentes entre les groupes (soient up-régulées, soient down-régulées dans le groupe qui progresse) parmi lesquelles la GFAP et le neurofilament (mais aussi BAFF, CXCL13, etc.). La prochaine étape sera de faire une analyse de 3 000 protéines avec pour objectif d’utiliser l’analyse protéomique pour quantifier la progression de la maladie.