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Achondroplasie, la croissance en marche

D'après Savarirayan R et al., abstr. SAT-LB18, actualisé

L'achondroplasie est un trouble de la croissance osseuse provoqué par des mutations activatrices du gène FGFR3. C’est l’une des maladies osseuses constitutionnelles les plus fréquentes. À ce jour, il n’existe aucun traitement permettant d’améliorer la croissance des patients. Deux molécules sont en cours de développement, à des stades différents, en particulier grâce aux travaux de l’équipe française de L. Legeai-Mallet.

Le vosoritide, analogue du peptide C-natriurétique, actuellement en phase III

121 patients, âgés de 5 à 18 ans, ont été inclus dans cet essai international en double aveugle comparant vosoritide versus placebo. Le traitement consiste en 1 injection sous-cutanée une fois par jour. Le critère principal d'efficacité était le changement par rapport à la ligne de base de la vitesse de croissance annualisée à la semaine 52 du traitement. La différence moyenne ajustée de la vitesse de croissance annualisée entre les patients ayant reçu du vosoritide et ceux ayant reçu le placebo était de 1,57 cm/an en faveur du vosoritide (IC95 : 1,22-1,93 ; valeur p bilatérale < 0,001). 

L'infigratinib, inhibiteur sélectif de la tyrosine kinase FGFR1-3, actuellement en phase préclinique

Il a été testé sur des modèles murins d’achondroplasie contre placebo en injection quotidienne. Les auteurs ont observé une amélioration significative des membres supérieurs (humérus + 7 %, ulna + 11 %) et inférieurs (fémur + 11 %, tibia + 16 %), avec un effet dose. Histologiquement, une modification de la structure de la plaque de croissance, affichant une meilleure organisation, a également été observée. 

Le vosoritide, l'infigratinib ou d'autres molécules... les prochaines années verront l’aboutissement d’un traitement pour le bien des patients achondroplases.

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