Actualités en onco-urologie
Barcelone, 27 septembre - 1er octobre 2019
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Chez quels patients utiliser la radiothérapie au stade CPHSm ?
Parker et al. (Lancet 2018) ont rapporté une réduction du risque de décès de 32 % avec l’association de la radiothérapie au standard de traitement (SOC : ADT ± docétaxel), avec un HR de 0,68 (IC95 : 0,52-0,90) chez les patients présentant un CPHSm (cancer de la prostate hormonosensible métastatique) avec un faible volume tumoral.
L’objectif des analyses complémentaires présentées ici était de déterminer si l’association RT + SOC apportait un bénéfice chez les patients présentant une atteinte ganglionnaire seule ou seulement une atteinte viscérale, et si le nombre de métastases osseuses influençait le bénéfice de l’association.
Cette analyse a porté sur les données de 1 939 patients. Le bénéfice de l’association RT + SOC est retrouvé pour les patients M1a (avec une atteinte ganglionnaire non pelvienne), avec un HR de 0,62 (IC95 : 0,35-1,09), et pour les patients présentant au maximum 3 métastases osseuses, et ce, quel que soit le site, avec un HR de 0,65 (IC95 : 0,47-0,92). La radiothérapie n’apportait pas de bénéfice pour les patients présentant des métastases viscérales ou plus de 4 métastases osseuses.
Ainsi, l’indication de la RT + SOC reste dans les faibles volumes, mais la définition de ces derniers devient la suivante :
- Métastase ganglionnaire non pelvienne ;
- Ou < 4 métastases (± atteinte ganglionnaire) quelle que soit la localisation.