Actualités en onco-urologie
Barcelone, 27 septembre - 1er octobre 2019
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Quelle place pour l’immunothérapie dans la prise en charge des mCRPC ?
Le cancer de la prostate a longtemps été considéré comme une tumeur froide et donc non immunogène. Après différentes études négatives, IMPACT (Kantoff, New England Journal of Medicine) a montré pour la 1re fois un bénéfice en survie globale du sipuleucel-T. Mais, malheureusement, son utilisation est limitée aux États-Unis.
Différents abstracts nous ont été présentés lors du congrès, laissant espérer une plus grande place de l’immunothérapie dans la prise en charge des mCRPC.
L’étude de phase II randomisée CCTG IND 232 (Hotte et al.) a comparé le durvalumab (anti-PD-L1) seul à l’association durvalumab + trémélimumab (anti-CTLA4) chez des patients ayant reçu une hormonothérapie de 2nde génération et une seule ligne de taxane. L’objectif principal était le taux de réponses objectives.
55 patients ont été inclus. Aucune réponse objective n’a été rapportée dans le bras D seul, contre 16 % dans le bras durvalumab + trémélimumab. Ce bénéfice était majoré entre 30 et 50 %, selon le statut PD-L1, la CMT (charge mutationnelle tumorale) et la densité du taux CD8.
