Actualités en onco-urologie
Barcelone, 27 septembre - 1er octobre 2019
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Y a-t-il une place pour l’immunothérapie dans la prise en charge des TGNS métastatiques réfractaires ?
Le pronostic des patients présentant une tumeur germinale (TG) métastatique réfractaire reste sombre. Différentes approches thérapeutiques ont été tentées, telles que les antiangiogéniques, les inhibiteurs de mTOR, les associations chimiothérapie + antiangiogéniques… mais toutes les études sont négatives avec une efficacité plus que modeste.
Plus de 50 % de ces patients surexpriment PD-L1 (1, 2) et 40 à 50 % présentent une infiltration lymphocytaire (3, 4) ainsi que des cellules T inflammatoires au sein du microenvironnement (3).
Basée sur ces données, l’étude de phase II APACHE évaluait l’efficacité de l’association durvalumab (anti-PD-L1) + trémélimumab (anti-CTLA-4) chez les patients atteints d’une TG progressive après au moins 2 lignes de chimiothérapie. L’objectif principal était le taux de réponse objective (RO).
Le bras durvalumab a été arrêté pour futilité.
31 patients ont été inclus. Le bénéfice est très modeste, avec un taux de RO de 13,7 % et une médiane de survie globale de 5,25 mois.