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Deux prostates en virtuel pour une présidentielle !
Pas facile d’être en virtuel avec ce dernier week-end ensoleillé en France. Décidément, les ambiances madrilènes, les discussions entre cliniciens et le charme de l’Espagne nous manquent. Vivement que nous puissions trouver comment éradiquer cette Covid-19 et nous retrouver tous pour de passionnants échanges !
Après le rush de samedi avec beaucoup de présentations sur les tumeurs de la vessie et du rein, la présidentielle de ce soir a mis en lumière 2 études de phase III dans le cancer de la prostate. La première, IPATential150, évalue l’ipatasertib (IPA) en association avec l’abiratérone (ABI) et la prednisone/prednisolone par rapport au traitement standard actuel + un placebo chez des patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration asymptomatiques ou légèrement symptomatiques, non traités auparavant. Les cocritères d'évaluation principaux sont la survie sans progression radiographique (SSPr) telle qu’évaluée par l'investigateur pour la population en ITT et les patients présentant une perte de PTEN par IHC. Un communiqué de presse en juin dernier nous a appris que l’étude était positive sur l’un de ces critères principaux : la SSPr chez les patients avec une perte de PTEN mais pas en ITT. Cela va dans le sens des nouveaux traitements personnalisés qui sont efficaces lorsque la cible est présente et qui, de ce fait, doit être recherchée.
La seconde étude est la phase III de PROfound, qui a déjà été présentée et publiée dans le NEJM [1], pour laquelle des données de survie vont être rapportées. Cependant, on peut être déçu du choix du bras comparateur à l’olaparib, c’est-à-dire les nouvelles hormonothérapies, à la suite des résultats de l’étude CARD montrant une résistance croisée majeure. Le choix d’une chimiothérapie comme bras comparateur eût été plus pertinent !
Les études de phase III d’immunothérapie + chimiothérapie ou d’immunothérapie seule déjà présentées dans le cancer de la vessie nous laissent un goût amer et soulignent le caractère essentiel de la détermination de biomarqueurs prédictifs de réponse dans cette pathologie. Peut-être une approche en néoadjuvant sera-t-elle la meilleure ?
Références
1. De Bono J et al. Olaparib for metastatic castration-resistant prostate cancer. NEJM 2020;382(22):2091-102.
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