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Biomarqueurs dans l’OMD : comment choisir le traitement et prédire ses résultats
Le développement de l’imagerie rétinienne nous a permis d’identifier des biomarqueurs OCT capables de prédire le pronostic fonctionnel et la réponse de l’œdème maculaire diabétique (OMD) aux différents traitements.
La pratique clinique nous a enseigné qu’environ 40 % des OMD résisteront aux traitements anti-VEGF sans que l’on puisse encore identifier les potentiels non-répondeurs.
Par ailleurs, la physiopathologie de l’OMD est multifactorielle et implique le VEGF, les cytokines inflammatoires et probablement de nombreux autres facteurs.
Deux phénotypes au moins pourraient aujourd’hui être distingués : un phénotype vasculaire plus sensible aux anti-VEGF et un phénotype inflammatoire répondant plutôt aux corticoïdes (voir zoom).
Lorsque l’OMD est associé à un décollement séreux rétinien (DSR) ou à des foyers hyper-réflectifs intrarétiniens (FHR), l’inflammation prédomine et la réponse aux IVT de corticoïdes serait meilleure d’après l’auteure (voir zoom).
La désorganisation des couches rétiniennes internes serait également un biomarqueur de l’inflammation.
D’autre part, la présence d’hyper-réflectivités au sein des cavités cystiques intrarétiniennes serait un facteur de mauvais pronostic induisant une mauvaise réponse aux différents traitements et un recours à un nombre plus important d’IVT (voir zoom).
Une analyse automatisée des biomarqueurs est en cours de développement.
Il existe au moins 2 phénotypes différents d’OMD. Leur identification précoce grâce à des biomarqueurs OCT nous aidera à mieux cibler nos traitements.