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Est-ce réellement fini ?
EURETINA 2021 referme ses fenêtres virtuelles laissant place au bilan.
Qu’avons-nous appris ? Que les belles promesses en matière d’innovations thérapeutiques le resteront au moins jusqu’à l’an prochain. Qu’aucune molécule “prometteuse” n’a encore subi les fourches caudines des phases II-III et qu’aucune de nos connaissances ancrées et fossilisées n’est semble-t-il contredite à ce stade. Pour les révolutions, on repassera.
Les communications ont particulièrement mis l’accent sur l’optimisation des thérapeutiques existantes par un choix judicieux des régimes de traitements susceptibles d’améliorer les résultats fonctionnels et d’augmenter l’adhésion des patients.
Les “biomarqueurs” ont, par ailleurs, fait l’objet de très nombreuses communications. Ce sont des signes cliniques et surtout paracliniques qui permettent d’anticiper certaines évolutions, de prédire de bons ou a contrario de mauvais résultats et de cibler certains profils de patients.
La parfaite connaissance de ces signes permettra, à n’en pas douter, d’améliorer nos diagnostics, notre surveillance, le choix entre les médicaments existants et, plus globalement, nos stratégies de prise en charge.
On ne peut clore nos éditions sans évoquer les play-back. Ces fameuses vidéos que l’on peut visualiser à volonté et qui nous permettent de ne rien rater des différentes sessions. À titre personnel, c’est ce que je garderai comme meilleur souvenir de ces congrès virtuels. Souvenir que j’emporterai volontiers lorsque nous reviendrons au monde d’avant.
En écrivant cela, je me rends compte que je parle un peu trop vite de “souvenir” comme pour exorciser l’idée d’une nouvelle année 2.0. Comme pour me dire que l’an prochain nous irons tous à Hambourg.
L’an dernier je l’avais dit. Cette année, je me contenterai de constater que ce fut un beau congrès EURETINA 2021.
Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont collaboré à la réalisation de ces éditions. À l’an prochain… à Hambourg.