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On peut faire preuve d’OPTIMISMM même après exposition au bortézomib
L’étude OPTIMISMM (1) a démontré la supériorité du schéma pomalidomide-bortézomib-dexaméthasone (PVd) sur l'association bortézomib-dexaméthasone (Vd) chez des patients en rechute après 1 à 3 lignes de traitement, ayant tous reçu du lénalidomide, auquel 70 % d'entre eux ont été réfractaires. Sur l’ensemble des 559 patients de l’étude la médiane de SSP était de 11,20 mois dans le bras PVd versus 7,10 mois dans le bras Vd (p < 0,0001).
M.A. Dimopoulos a présenté les résultats observés chez les 226 patients, traités en 1re rechute, en fonction de l’exposition antérieure au bortézomib. Dans ce sous-groupe, la SSP médiane des bras PVd et Vd était respectivement de 20,73 mois et 11,63 mois. Parmi ces 226 patients en 1re rechute, 134 (59 %) avaient été traités en 1re ligne par bortézomib (67 dans chaque bras) et 92 (41 %) n’avaient pas été exposés au bortézomib (44 bras PVd et 48 bras Vd).
La SSP médiane des patients antérieurement exposés au bortézomib est supérieure dans le bras PVd (17,8 versus 12 mois ; HR = 0,47 ; p = 0,0068). Chez les patients non exposés au bortézomib, la SSP médiane semble supérieure dans le bras PVd (20,7 versus 9,5 mois ; HR = 0,62 ; p = 0,1055), mais la différence n’est pas significative, probablement en raison du faible effectif de ce sous-groupe (figure 1).
Le taux de réponse est supérieur dans le bras PVd, que les patients aient été exposés au bortézomib ou non (figure 2).
Cette sous-analyse de l’étude OPTIMISMM suggère que le schéma PVd pourrait être une option thérapeutique dès la 1re rechute chez les patients déjà exposés au lénalidomide et au bortézomib.


Références
1. Richardson MA et al, Lancet Oncol 2019;20(6):781-94.