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Les nouveaux modèles animaux font progresser la recherche
Les modèles animaux ont pour but de mieux comprendre la physiopathologie de la maladie mais également de tester les médicaments à l’échelle de l’organe vivant.
Dans la mucoviscidose, les etudes ont été limitées car le principal modèle jusque’à maintenant, la souris KO ou F508del, ne répliquait pas la maladie pulmonaire humaine, en partie du fait de l’absence de glandes sous muqueuses. Le modèle du cochon et du furet développent une maladie mucoobstructive précoce comparable à celle de l’homme et ont permis de mieux comprendre la genèse de la maladie, notamment au stade précoce. Un modèle de cochon porteur de la mutation G551D vient d’être généré et développe une atteinte similaire à l’homme au niveau intestinal et pulmonaire. Les biopsies de septum nasal, trachée et bronches ont des anomalies électrophysiologiques qui sont normalisées par incubation avec ivacaftor. Ce modèle permettra d’envisager les mécanismes d’action d’ivacator selon les organes. Un modèle de rat F508del vient d’être généré par une équipe française. Il développe un certain nombre de caractéristiques de la maladie humaine, notamment l’atteinte intestinale, l’atrésie des vas déferens et des anomalies dentaires caractéristiques. La caractérisation du phenotype pulmonaire est en cours. Les cultures primaires de cellules nasales sont corrigées par les correcteurs de F508del, ce qui suggère que ce modèle peut être très utile pour tester l’effet des modulateurs de F508del in vivo.