8-11 décembre 2020 - congrès virtuel
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Cancer du sein RH+ muté PIK3CA : l’alpélisib fonctionne aussi avec les inhibiteurs de l’aromatase
La séquence thérapeutique optimale après progression sous inhibiteurs de CDK4/6 fait l’objet encore de nombreuses inconnues. Les données des grands essais clinique de phase III et de vie réelle montrent des survies sans progression variables entre 3,6 et 5,5 mois avec l’hormonothérapie ou la chimiothérapie.
Depuis l’étude SOLAR1, l’alpélisib associé au fulvestrant est une option thérapeutique pour les patientes avec un cancer RH+ HER2– muté PIK3CA. Dans l’étude SOLAR1, seulement 6 % des patientes avaient reçu un iCDK4/6. L’étude BYLIEVE pose la question de l’efficacité de l’alpélisib en contexte post CDK4/6 dans plusieurs cohortes.
La cohorte B, présentée cette année en poster discussion, concerne des patientes qui progressent sous l’association fulvestrant + CDK4/6i. Ces patientes ont reçu l’association alpélisib plus létrozole alors que 80 % d’entre elles avaient déjà progressé sous anti-aromatase.
Après un suivi médian 15 mois, l’étude a atteint son objectif principal avec une survie sans progression (SSP) médiane de 5,7 mois (IC95 : 4,5-7) et un taux de SSP à 6 mois de 46,1 % (IC95 : 36,8-55,6). Le taux de réponse était de 18 %. Le profil de tolérance était conforme aux données connues avec des hyperglycémies de grade 3 (25,4 %), des rashs cutanés de grade 3 chez 7,9 % des patients. La prémédication par antihistaminique n’a pas permis de prévenir l’apparition de ces rashs. De façon intéressante, le taux d’arrêt pour toxicité (14,3 %) était significativement plus faible que dans les études antérieures avec l’alpélisib, suggérant un meilleur management avec l’expérience du produit.
Ces données permettent de préciser l’efficacité des inhibiteurs de PIK3CA en post iCDK4/6 et montrent que la résistance aux inhibiteurs de l’aromatase peut être levée en partie par le ciblage de PI3kinase. La SSP reste malgré tout relativement modeste. Rappelons qu’en Europe, l’alpélisib est autorisé uniquement en association avec le fulvestrant après au moins 2 lignes d’hormonothérapie dont une en monothérapie. La tentation de l’utiliser juste après progression sous iCDK4/6 est pourtant très grande…
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