Édition virtuelle, 3-5 octobre 2021
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Non-répondeurs précoces au risankizumab dans la maladie de Crohn, tout n’est pas joué à la 12e semaine…
Cette étude, réalisée à partir des données poolées des essais pivotaux de phase III ADVANCE et MOTIVATE sur l’efficacité du risankizumab dans la maladie de Crohn, s’est intéressée spécifiquement aux non-répondeurs à la 12e semaine après induction intraveineuse toutes les 4 semaines. Ces patients étaient de nouveau randomisés à la semaine 12 pour recevoir toutes les 4 semaines soit une réinduction i.v. 1 200 mg, soit un traitement d’entretien sous-cutané 360 mg ou 180 mg. Au total, 252 patients étaient non répondeurs à la semaine 12 et ont été inclus dans cette étude ancillaire. Le taux de réponse clinique à la semaine 24 (définie comme une baisse d’au moins 30 % de la fréquence moyenne des selles et/ou du score de douleurs abdominales sans aggravation de l’un ou l’autre de ces critères) était de 62,3 % après réinduction i.v., 63,7 % sous 360 mg s.c., et 74,8 % sous 180 mg s.c. toutes les 4 semaines. Le taux de réponse augmentait dès la semaine 16 et jusqu’à la semaine 24. Le taux de rémission clinique (CDAI < 150) était de 22,3 % après réinduction i.v., alors qu’il était de 45,1 et 43,1 % sous 360 et 180 mg s.c., respectivement. Le taux de réponse endoscopique (baisse de 50 % du SES-CD) était de 40,7, 32,7 et 32,5 % après réinduction i.v., 360 mg s.c. et 180 mg s.c., respectivement.
La poursuite du risankizumab chez les patients atteints de maladie de Crohn non répondeurs à la semaine 12 permettait d’obtenir une réponse chez environ 2/3 à la semaine 24 sans bénéfice apparent d’une réinduction i.v. comparativement à un traitement d’entretien s.c.