Envoyer à un confrère
Merci de saisir l’e-mail de votre confrère :
PD-L1 : entre forts expresseurs et "super-expresseurs", une efficacité variable du pembrolizumab en première ligne thérapeutique
Le pembrolizumab est notre standard thérapeutique en cas de CBNPC avec une expression de PD-L1 pour au moins 50 % des cellules tumorales. Cette population est en fait hétérogène, certains patients ayant une expression de PD-L1 par 50 % des cellules tumorales, d’autres par 90 % ou plus. Cette analyse de 150 patients traités par pembrolizumab en première ligne thérapeutique au Dana Farber Cancer Institute a corrélé les données cliniques avec le taux d’expression de PD-L1. Le taux de réponse dans la cohorte globale était de 37%, pour une survie sans progression médiane de 4,7 mois, et une survie globale médiane de 20,6 mois.
En comparant les patients avec une expression de PD-L1 par les cellules tumorales comprise entre 50 et 74 % et ceux ayant une expression de PD-L1 supérieure ou égale à 75 %, les résultats montrent des taux de réponse de respectivement 22 et 48 %, des survies sans progression médianes de respectivement 3,2 mois et 5,4 mois, et des survies globales médianes de respectivement 20,6 mois et 33,6 mois.
Ainsi l’expression de PD-L1 par les cellules tumorales est un biomarqueur prédictif continu et la détermination de seuils reste difficile ; ces données s’intègrent dans les résultats des essais conduits en première ligne en situation d’expression de PD-L1 supérieure ou égale à 50 % (KEYNOTE-024) ou 1 % (KEYNOTE-042).