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Thématique : Cancer du côlon adjuvant

Brève(s) (5)


TNM : quelle valeur donner aux dépôts tumoraux ou N1c ?

  • Dr Denis SMITH
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D’après Peacock O et al., abstr. 4012, actualisé
La classification TNM/AJCC du cancer colorectal classe les dépôts tumoraux en N1c, mais leur impact pronostique reste mal connu. Dans une analyse de la base américaine SEER totalisant 74 494 patients, 6 % présentaient des dépôts tumoraux et 35 % un envahissement ganglionnaire. Le rôle respectif de chacun des critères histopronostiques a été évalué en analyse multivariée. Les dépôts tumoraux apparaissent associés significativement aux critères péjoratifs : stade avancé, envahissement ganglionnaire, grade histologique élevé, invasion périnerveuse. Leur caractère pronostique indépendant a conduit les auteurs à proposer leur intégration au TNM en supprimant le N1c et en pondérant chaque sous-groupe selon la présence de dépôts tumoraux vers le sous-groupe de pronostic plus défavorable, contrairement au TNM actuel…

Chimiothérapie néoadjuvante (essai FOxTROT) : quel impact du statut MMR ?

  • Dr Denis SMITH
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D’après Seligmann J et al., abstr. 4013, actualisé
Les caractéristiques cliniques et moléculaires prédictives de l’efficacité du traitement néoadjuvant ont été évaluées dans l’essai de phase III britannique FoxTROT (6 semaines de chimiothérapie préopératoire par FOLFOX avec ou sans panitumumab). Si le downstaging et le downsizing tumoraux par le traitement néoadjuvant étaient associés à une survie plus longue, les taux de récidive au-delà de 2 ans n’atteignaient toujours pas la significativité (RR = 0,76 ; p = 0,07), la tendance restant en faveur du traitement néoadjuvant. Les critères de meilleure réponse étaient le siège colique gauche (HR = 0,58 ; IC95 : 0,38-0,91) et le stade T4 (HR = 0,59 ; IC95 : 0,35-0,1). Le statut déficient MMR (dMMR ; 20 % des tumeurs) était associé à un plus faible taux de régression (HR = 0,37 ; IC95 : 0,22-0,61 ; p < 0,0001),…

Échec des inhibiteurs de COX2 associés au FOLFOX en traitement adjuvant du cancer colique de stade III (étude SWOG/CALGB)

  • Dr Denis SMITH
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D’après Meyerhardt J et al. abstr. 4003, actualisé
L’efficacité de l’aspirine et des inhibiteurs de cyclo-oxygénase 2 (COX2) tels le célécoxib est reconnue dans la prévention des adénomes et des cancers colorectaux dans les syndromes de prédisposition au cancer colorectal. L’étude CALGB/SWOG 80702, conduite dans le cadre du consortium IDEA a effectué, chez 2 500 patients opérés d’un adénocarcinome colique de stade III, une double randomisation :• FOLFOX 3 versus 6 mois ; • célécoxib 400 mg/j versus placebo pendant 3 ans.Seuls 40 % des patients ont poursuivi le traitement pendant 3 ans. Les toxicités sont restées limitées notamment au niveau digestif, non différentes du placebo, excepté pour l’hypertension artérielle (14,5 versus 10 %) et l’insuffisance rénale de grade 2 ou plus (1,7 % versus 0,5 %). Ni la survie sans maladie à 3 ans (76,3 versus 73,4 % ; HR =…

Étude IDEA : FOLFOX/CAPOX 3 ou 6 mois, le mot de la fin ?

  • Dr Denis SMITH
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D’après Sobrero A et al., abstr. 4004 et 4010, et Manaka D et al., abstr. 4011, actualisés
[Voir zoom du jour]Les résultats de l’étude collaborative IDEA (Grothey A et al. N Engl J Med 2018), totalisant 12 834 patients dans 6 études (figure 1) ont conduit, après un large débat, à un changement de pratique, devant la réduction significative de toxicité et le faible écart en survie sans maladie (SSM) à 3 ans (-0,9 %) avec une chimiothérapie adjuvante de 3 mois, malgré une non-infériorité par rapport au standard de 6 mois non strictement confirmée statistiquement.Les résultats de survie globale (SG) et de SSM à 5 ans après un suivi médian de 6 ans, présentés cette année, pourraient maintenant clore le débat. Le bénéfice majeur du traitement de 3 mois en termes de tolérance se confirme, avec notamment une neurotoxicité de grade 2 à 4 trois fois moins fréquente, cliniquement pertinente compte tenu de la…

L’ADN tumoral circulant est pronostique : so, what’s up Doc?

  • Pr Jean-Baptiste BACHET
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D’après Tarazona N et al., abstr. 4009, actualisé
La présence d’ADN tumoral circulant (ADNtc) est un facteur de mauvais pronostic validé dans tous les cancers (Bettegowda C et al. Sci Transl Med 2014), et notamment en adjuvant après résection à visée curative d’un cancer du côlon (Tie J et al. JAMA Oncol 2019 ; Taieb J et al. ESMO 2019). Dans cette étude, les auteurs ont évalué la valeur pronostique de l’ADNtc chez des patients opérés d’un cancer colorectal de stade I à III. Un prélèvement plasmatique était réalisé à J30 postopératoire puis tous les 3 mois durant le suivi, jusqu’à 36 mois. Pour rechercher l’ADNtc, chaque tumeur primitive a été séquencée puis le top 16 des gènes mutés a été sélectionné afin de définir une PCR multiplex personnalisée qui a servi à analyser les échantillons de chaque patient. Parmi les 198 patients inclus, les données…
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