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Thématique : Cancer du sein HER2+

Brève(s) (6)


Potentialiser les rayons pour les carcinomes in situ ? La question valait le coup d’être posée

  • Dr Olivier TRÉDAN
cancer-du-sein-her2
D’après Cobleigh MA. et al., abstr. 508, actualisé
Étant donné la balance bénéfice/risque du trastuzumab, il était logique de poser la question de son efficacité en postopératoire d’un carcinome in situ (CIS) avec surexpression de HER2. Puisque la majorité des tumorectomies pour CIS sont suivies d’une radiothérapie, l’étude présentée visait à associer 2 injections de trastuzumab (la première à 8 mg/kg et la deuxième à 6 mg/kg, à 3 semaines d’intervalle) pendant la radiothérapie mammaire. L’idée sous-jacente est que le trastuzumab aboutit à des évènements biologiques qui pourraient potentialiser la radiothérapie.L’objectif principal de cette étude était donc de diminuer le risque de rechute ipsilatérale. La survie sans rechute (SSR) était un objectif secondaire. Sur les près de 8 000 patientes avec CIS testées (35 % de HER2-surexprimé), un peu plus de 2 000 ont…

Comment sélectionner pour KATHERINE ?

  • Dr Olivier TRÉDAN
cancer-du-sein-her2
D’après Denkert C et al. abstract 502, actualisé
Le trastuzumab emtansine (ou T-DM1) a maintenant son autorisation de prescription européenne pour les patientes dont les cancers avec surexpression de HER2 ne sont pas en réponse complète histologique après la chimiothérapie néoadjuvante. En effet, l’étude KATHERINE a démontré un bénéfice en termes d’amélioration de la survie sans maladie invasive (iDFS) lorsque les patientes sont traitées par 14 cycles de T-DM1 adjuvant plutôt que par la poursuite postopératoire du trastuzumab qui avait été initié en préopératoire (HR = 0,50 ; IC95 : 0,39-0,64, p < 0,0001).L’étude ancillaire présentée visait à étudier certains paramètres de la voie HER2/PI3K et des paramètres immuns afin de sélectionner les patientes les plus à même de bénéficier du T-DM1. Dans 20 % des cas, il s’agissait d’analyser les prélèvements biopsiques…

PHERGAIN : adapter la chimiothérapie néoadjuvante à la réponse au TEP scanner

  • Pr Jean-Yves PIERGA
cancer-du-sein-her2
D’après Cortes J et al., abstr. 503, actualisé
L’essai PHERGAIN visait à moduler la stratégie néoadjuvante pour des patientes ayant un cancer du sein HER2 surexprimé de plus de 1,5 cm de diamètre en fonction de la réponse au TEP scanner après 2 cycles de traitement. Un total de 356 patientes a été inclus. Toutes les patientes avaient une évaluation par TEP scanner de la réponse tumorale après 2 cycles de traitement. Les patientes étaient randomisées selon un ratio de 4 (bras B) pour 1 (bras A) entre 6 cures de TCHP (docétaxel, carboplatine, trastuzumab et pertuzumab) ou 2 cycles de pertuzumab et trastuzumab (PH) (sans chimiothérapie) suivi d’un traitement adapté à la réponse au TEP scanner : poursuite du PH seul (6 cures) en cas de réponse au TEP ou passage à 6 cures de TCHP en cas de non-réponse. Les patientes ayant reçu uniquement des anticorps sans chimiothérapie…

Est-ce que les anticorps conjugués vont remplacer les agents cytotoxiques classiques ?

  • Dr Olivier TRÉDAN
cancer-du-sein-her2
D’après Harbeck N et al. abstract 500, actualisé
Le trastuzumab emtansine (ou T-DM1) est un standard de traitement en deuxième ligne métastatique, et également maintenant en phase postopératoire lorsque les patientes ne sont pas en réponse complète histologique. Il permet ainsi de délivrer des agents antimicrotubules à forte concentration dans les cellules carcinomateuses HER2-positives. Pourrait-il remplacer avantageusement les taxanes en situation adjuvante ?Cette étude de phase III (KAITLIN) avait donc comme objectif de tester le T-DM1 en comparaison avec un taxane, lors de la deuxième partie de la chimiothérapie adjuvante (après un cycle d’anthracycline), pour les cancers avec surexpression de HER2. Il s’agissait de forme à haut risque de rechute (avec envahissement ganglionnaire ou T2/RH-négatif). Ainsi, 1 846 patientes ont été incluses et ont reçu 12…

Pas besoin d’anthracyclines en néoadjuvant dans les tumeurs HER2+ ?

  • Pr Jean-Yves PIERGA
cancer-du-sein-her2
D’après Van der Voort A et al., abstr. 501, actualisé
L’essai TRAIN2 comparait en situation néoadjuvante chez des patientes porteuses d’une tumeur HER2 amplifiée 9 cycles d’une chimiothérapie exclusivement par paclitaxel et carboplatine associée un double blocage anti-HER2 (pertuzumab et trastuzumab) à une séquence FEC90 3 cycles puis 6 cycles de paclitaxel-carboplatine, le tout avec les 2 anticorps. Les premiers résultats de l’étude avaient été publiés en 2018 montrant un taux élevé et similaire de réponse histologique complète dans les 2 bras de traitement (68 et 67 %, respectivement) [1]. Les auteurs de cette étude multicentrique hollandaise ont présenté les résultats à 3 ans en survie sans événement et survie globale qui sont également comparables entres les 2 bras (93,5 et 92,7 % à 3 ans en SSE) et (98,2 et 97,7 % de SG). Quels que soient les facteurs pronostiques…

Pyrotinib fait mieux que lapatinib

  • Dr Olivier TRÉDAN
cancer-du-sein-her2
D’après Xu B et al., abstr. 1003, actualisé
Dans la famille des inhibiteurs de tyrosine kinase anti-HER2, je voudrais le pyrotinib (inhibiteur pan-HER). Il a déjà démontré son efficacité en terme de réponse objective (78 % en association avec la capécitabine).Dans l’étude PHOEBE, un essai de phase III, ce pyrotinib (400 mg quotidiennement) était donc testé en association avec la capécitabine (1 000 mg/m² × 2/jour), contre le standard de traitement (lapatinib 1 250 mg + capécitabine). Les patientes étaient préalablement traitées par trastuzumab. L’objectif principal de cette étude était la survie sans progression (SSP) évaluée de façon centralisée. Afin de démontrer une amélioration de 3 mois de cette SSP, 267 patientes ont été incluses. La médiane de suivi était de près de 10 mois.Ainsi, la médiane de SSP passe de 6,8 mois dans le bras lapatinib à 12,5…
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