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Chimiothérapie néoadjuvante (essai FOxTROT) : quel impact du statut MMR ?

D’après Seligmann J et al., abstr. 4013, actualisé

Les caractéristiques cliniques et moléculaires prédictives de l’efficacité du traitement néoadjuvant ont été évaluées dans l’essai de phase III britannique FoxTROT (6 semaines de chimiothérapie préopératoire par FOLFOX avec ou sans panitumumab). Si le downstaging et le downsizing tumoraux par le traitement néoadjuvant étaient associés à une survie plus longue, les taux de récidive au-delà de 2 ans n’atteignaient toujours pas la significativité (RR = 0,76 ; p = 0,07), la tendance restant en faveur du traitement néoadjuvant. Les critères de meilleure réponse étaient le siège colique gauche (HR = 0,58 ; IC95 : 0,38-0,91) et le stade T4 (HR = 0,59 ; IC95 : 0,35-0,1). Le statut déficient MMR (dMMR ; 20 % des tumeurs) était associé à un plus faible taux de régression (HR = 0,37 ; IC95 : 0,22-0,61 ; p < 0,0001), mais 4,7 % des patients présentaient néanmoins une réponse complète. À long terme, le groupe des tumeurs dMMR ne tirait pas de bénéfice du traitement néoadjuvant alors que le sous-groupe proficient MMR (Pmmr) approchait de la significativité statistique pour la survie sans rechute (p = 0,05) (figure).

Ces résultats renforcent le principe d’une identification précoce des tumeurs dMMR pour envisager des stratégies spécifiques, dont l’immunothérapie qui devra être évaluée dans cette situation. 

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