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J4 - 24 octobre

Brève(s) (16)


Atteinte structurale sous golimumab : c’est l’activité qui prime ?

  • Dr Frank VERHOEVEN
rhumatisme-psoriasique


D'après Mease PJ et al., abstr. 2889, actualisé

Dans la PR, la progression structurale est principalement – mais peut-être pas exclusivement – liée à l’activité de la maladie. Cela est-il aussi vrai dans le rhumatisme psoriasique ? L’étude GO-VIBRANT est un essai contrôlé randomisé de phase III évaluant le golimumab 2 mg/kg i.v. à S0, S4, puis toutes les 8 semaines chez des patients atteints de rhumatisme psoriasique naïfs de biomédicaments. La réponse clinique était mesurée à l’aide des scores CDAI, DAPSA, MDA et VLDA. L’atteinte structurale était évaluée par le score de Sharp modifié à l’inclusion, à 6 et 12 mois. Le golimumab permet de ralentir la progression radiographique par rapport au placebo, avec un changement moyen du score de Sharp modifié à S24 de –0,36 (contre +1,95 sous placebo [p < 0,001]) et à S52 de –0,49 versus +0,76. De manière intéressante,…

Anti-TNF dans la spondylarthrite : l’utilisation d’un csDMARD permet d’optimiser la réponse thérapeutique

  • Dr Frank VERHOEVEN
spondyloarthrite


D'après Hernandez-Breijo B et al., abstr. 2888, actualisé

L’obésité est associée à des taux sériques d’anti-TNF plus faibles, ainsi qu’à une moins bonne réponse à ces traitements. Cela peut-il être modifié par l’adjonction d’un csDMARD ?Cet essai est une étude observationnelle prospective de 1 an, menée sur 2 cohortes (Madrid et Amsterdam) de spondyloarthrites axiales. Cent quatre-vingt patients ont été inclus et traités soit par infliximab (41 %), soit par adalimumab (59 %) pendant 1 an. Les taux sériques de biomédicaments étaient évalués tous les 6 mois. Les patients ont été stratifiés en fonction de leur IMC (inférieur ou supérieur à 25 kg/m²). L’utilisation d’un csDMARD chez les patients en surpoids était associée à une meilleure réponse clinique (∆BASDAI ≥ 2) : OR = 7,9 (IC95 : 2,4-26) par rapport aux patients sans surpoids. L’association csDMARD et anti-TNF…

Risque cardiovasculaire sous DMARD : un bénéfice clair pour les anti-TNF et l’abatacept, mais également un risque indiscutable sous corticoïdes

  • Pr Adeline RUYSSEN-WITRAND
cardiovasculaire-copy


D'après Ozen G et al., abstr. 2817, actualisé

Les maladies cardiovasculaires induites par l’inflammation représentent la principale cause de mortalité dans la PR. Grâce à leur efficacité remarquable sur l’activité, les traitements de fond biologiques et les nouvelles thérapies ciblées pourraient réduire ce risque. Les auteurs de ce travail ont comparé l’effet des bDMARD et du tofacitinib aux traitements de fond conventionnels sur la survenue d’événements cardiovasculaires.Le registre de Corée du Sud FORWARD a été utilisé pour identifier les PR et les cas incidents d’événements cardiovasculaires. Les DMARD utilisés ont été séparés en 7 catégories : csDMARD (groupe référent), anti-TNF, abatacept, rituximab, tocilizumab, anakinra et tofacitinib. La dose cumulée de corticoïdes a été prise en compte dans l’analyse.A total, 1 561 événements cardiovasculaires ont…

Cibler 2 isoformes d’IL-17 dans le rhumatisme psoriasique : ce n’est pas 2 fois plus efficace…

  • Dr Frank VERHOEVEN
spondyloarthrite


D'après Ritchlin T et al., Late Breaking, abstr. L17, actualisé

Le ciblage de l’IL-17A est efficace dans le rhumatisme psoriasique et les traitements actuellement disponibles ne ciblent que l’IL-17A.L’étude BE ACTIVE est un essai contrôlé de phase II évaluant l’efficacité à 12 semaines du bimékizumab (BZK) selon 4 schémas posologiques : 16 mg, 160 mg, 160 mg après une dose de charge à 320 mg (160 DC) et 320 mg toutes les 4 semaines. Dans une deuxième partie, après 12 semaines, les patients recevaient 160 ou 320 mg de BZK dans les groupes placebo et BZK 16 mg, ou  continuaient le traitement en fonction des autres groupes jusqu’à la semaine 48. Au total, 206 patients ont été inclus avec 41 patients par bras BZK et 42 traités par un placebo. Dans les groupes placebo, BZK 16 mg, 160 mg, 160 mg DC et 320 mg, la réponse ACR 50 était respectivement de 7,1, 26,8, 41,5,…

Et si la goutte était une maladie vasculaire ?

  • Dr Frank VERHOEVEN
goutte


D'après Barazani S et al., abstr. 2964, et Singh J et al., abstr. 2176, actualisés

La goutte est caractérisée par un surrisque cardiovasculaire dont les mécanismes sont multiples et mal compris.Cette étude a évalué l’intérêt du scanner double énergie dans la recherche et la localisation des dépôts de cristaux d’urate de sodium dans la paroi vasculaire. Ces scanners double énergie des régions cervico-thoraciques ont été réalisés chez 14 patients atteints de goutte tophacée et 10 patients, de goutte non tophacée. Au total, 88 % des patients ont présenté des dépôts vasculaires d’acide urique, dont le volume allait de 0 à plus de 450 mm3. Le volume moyen de ces dépôts n’était pas différent chez les patients atteints d’une goutte tophacée et chez ceux ayant une goutte non tophacée (109,4 versus 116,5 mm3 ; p = 0,84). L’absence de groupe contrôle doit faire nuancer ces résultats. Cependant,…

Événements neurologiques dans les SpA : une responsabilité des anti-TNF ?

  • Dr Frank VERHOEVEN
spondyloarthrite


D'après Dreyer L et al., abstr. 2955, actualisé

Les anti-TNF sont contre-indiqués en cas de maladie démyélinisante. En pratique, la survenue de manifestations neurologiques chez des patients sous anti-TNF est très rare. Cette étude a utilisé le registre DANBIO : 41 026 patients atteints de PR, de SpA et de rhumatisme psoriasique ont été inclus entre janvier 2000 et janvier 2017. Les auteurs ont comparé les patients sous anti-TNF (11 721) et ceux sans traitement anti-TNF (29 201) et recherché la survenue de maladies démyélinisantes et de polyneuropathies inflammatoires. Chez les patients atteints de PR, il n’y avait pas de surrisque d’événements neurologiques (HR = 1,09 ; IC95 : 0,6-1,99) sous anti-TNF. En revanche, chez les patients atteints de SpA et de rhumatisme psoriasique, il existe un surrisque d’événements neurologiques sous anti-TNF (HR = 2,7…

PPR : une maladie saisonnière ?

  • Dr Sandrine JOUSSE-JOULIN
ppr


D'après Raheel S et al., abstr. 2168, actualisé

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’incidence des cas de pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR) en fonction de la saison. Pour ce faire, l’équipe s’est basée sur les données rétrospectives de la Mayo Clinic aux États-Unis, qui a une cohorte de 786 patients atteints de PPR suivis de 1970 à 2014.Tous les patients (65 % de femmes, moyenne d’âge : 73 ans) remplissaient les critères ACR/EULAR. Le taux d’incidence était ajusté sur l’âge et le sexe pour la population blanche américaine à partir de 2010. Dans l’ensemble de la cohorte, un pic saisonnier était observé au printemps mais sans différence significative avec les autres saisons. L’analyse de sous-groupes par décennie a montré que l’incidence était significativement plus élevée au printemps pour la décennie 2000-2014 que pour les autres saisons (p…

Montre-moi tes genoux et je te dirai comment tu évolueras !

  • Dr Sandrine JOUSSE-JOULIN
imagerie-copy


D'après Yang A et al., abstr. 2909, actualisé

L’échographie est peu utilisée dans l’évaluation de l’arthrose. Cette étude vise à identifier les caractéristiques échographiques diagnostiques et pronostiques de la gonarthrose.Au total, 591 échographies et radiographies des genoux de 199 patients ont été évaluées à l’inclusion dans l’étude et 2 ans plus tard. Seul le genou le plus douloureux était échographié à l’inclusion et les 2 genoux l’étaient à 2 ans. Un score US semi-quantitatif de 0 à 3 était recueilli à chaque visite (ostéophytes, pincement articulaire, synovites/épanchement, kyste poplité). Ces scores ont été combinés pour créer un score composite de 0 à 12. Le score radiographique était évalué selon la classification de Kellgren-Lawrence (KL).Une première analyse par régression logistique des 5 scores US et des scores de KL a été évaluée pour savoir…

Comparaison échographique et histologique des articulations de PR traitées ou non par biologiques

  • Dr Sandrine JOUSSE-JOULIN
imagerie-copy


D'après Ngai Ng S et al., abstr. 2908, actualisé

Cette étude a pour objectif de comparer les résultats échographiques en mode B (évaluation de l’hypertrophie synoviale, des épanchements et des érosions) et en mode Doppler (inflammation synoviale) aux résultats opératoires d’articulations de patients atteints de PR traités ou non par biologiques (bDMARD).Au total, 1 190 articulations (17 épaules, 144 genoux, 92 coudes, 352 poignets, 333 doigts, 34 chevilles et 218 orteils) ont été opérées. Les patients ont eu une échographie la semaine précédant l’intervention. L’analyse histologique de la synoviale a été faite selon le score de Rooney (échelle de 1 à 10 comprenant l’hyperplasie synoviale, la fibrose, la prolifération vasculaire, les infiltrats lymphocytaires, focaux ou diffus). Le signal Doppler, le DAS 28, la CRP et le score de Rooney étaient significativement…

Léflunomide et hydroxychloroquine dans le syndrome de Gougerot primitif : à deux on est peut-être plus fort !

  • Pr Marie-Élise TRUCHETET
syndrome-de-gougerot-sjoegren


D'après Radstake RD et al., Late Breaking, abstr. L10, actualisé

Le léflunomide (LEF) a décidément le vent en poupe cette année. Cette fois, il a été testé dans le syndrome de Gougerot primitif. L’hydroxychloroquine (HCQ) a une efficacité sur l’inhibition de l’hyperactivité B mais sans efficacité clinique bien claire dans le Gougerot. Dans cette étude, le LEF est donc testé en association avec l’HCQ en raison de leur complémentarité in vitro sur l’inhibition de différentes voies immunologiques. Il s’agit ici d’une étude de preuve de concept pour évaluer l’efficacité et la tolérance de cette association dans le syndrome de Gougerot primitif. Les 29 patients inclus présentaient un syndrome de Gougerot primitif actif (ESSDAI ≥ 5) et ont été randomisés pour recevoir soit 20 mg de LEF/j et 400 mg de HCQ × 2/j, soit un placebo pendant 24 semaines. La variation du score ESSDAI…

AVC et sclérodermie systémique : un surrisque identifié mais qui reste à confirmer

  • Pr Marie-Élise TRUCHETET
sclerodermie-systemique-copy


D'après Ying D et al., abstr. 2802, actualisé

La sclérodermie systémique est une maladie auto-immune dans laquelle l’atteinte vasculaire tient un grand rôle. Les manifestations bien connues sont le phénomène de Raynaud, les ulcères digitaux ou encore l’HTAP. Toutes sont des atteintes microvasculaires, et les auteurs se sont interrogés sur la possibilité d’une atteinte macrovasculaire chez ces patients, notamment sur la survenue d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).Pour répondre à cette question, ils ont utilisé la base de données des vétérans américains. Parmi eux, certains ont développé une sclérodermie systémique et les auteurs ont pu réaliser une étude cas-contrôles (2:1) avec appariement sur le sexe, le genre, l’ethnie, l’origine géographique et le statut fumeur ou non fumeur. Les analyses ont été ajustées pour la préexistence de facteurs de risque…

Monitoring du TNF sous biothérapie, c’est RRRRaté

  • Pr Adeline RUYSSEN-WITRAND
polyarthrite-rhumatoide


D'après Tanaka Y et al., abstr. 2820, actualisé

L’ajustement des doses d’infliximab (IFX) sur le dosage sérique du TNF lors de l’introduction permet d’augmenter les taux de rémission dans les premières semaines après l’instauration du biologique. Une stratégie de décroissance thérapeutique fondée sur l’adaptation de la posologie d’IFX en fonction des taux sériques de TNF pour permettre d’identifier les patients pouvant maintenir une rémission sans traitement.L’étude RRRR – suite de l’étude RRR (1) – est un essai de stratégie randomisé, contrôlé dans la PR en réponse inadéquate au méthotrexate. Son objectif était de comparer l’efficacité d’un traitement par IFX à posologie adaptée en fonction des taux sériques de TNF à partir de la 14e semaine à celle d’un traitement IFX utilisant des doses standard sans adaptation de dose au cours de l’étude. Les patients…

TPX-100, un anti-Wnt intra-articulaire : la thérapie du futur pour l’arthrose ?

  • Pr Adeline RUYSSEN-WITRAND
arthrose


D'après McGuire D et al., abstr. L16, et Yazici Y et al., abstr. L03, actualisés

Les résultats d’études cliniques évaluant 2 traitements intra-articulaires ont été présentés à cette session des Late Breaking Abstracts.Le TPX-100 (abstr. L16) est un peptide dérivé d’une phosphoglycoprotéine présente dans la matrice extracellulaire du cartilage.Des études précliniques ont suggéré qu’il pouvait induire une régénération du cartilage. Une étude de phase II sur 12 mois menée sur des arthroses fémoro-patellaires testait l’efficacité d’injections intra-articulaires de TPX-100 (1 injection/sem. pendant 4 semaines) par rapport au placebo (administré dans le genou controlatéral). Cette étude avait précédemment montré une amélioration des douleurs et de la fonction à 6 et 12 mois sans démontrer d’effet structural en IRM (sachant que seuls 14 % des patients avaient des altérations cartilagineuses fémoro-patellaires). Cependant,…

La biothérapie dans l’arthrose : ce n’est pas vraiment pour demain !

  • Pr Adeline RUYSSEN-WITRAND
polyarthrite-rhumatoide


D'après Schnitzer TJ et al., abstr. L20, actualisé

Le tanézumab est un anticorps monoclonal ciblant le NGF (Nerve Growth Factor) ; il constitue une voie thérapeutique intéressante dans le traitement de la douleur chronique. Des études précédentes ont montré son efficacité sur la douleur d’arthrose des membres inférieurs et sur la lombalgie. Les premiers résultats, très prometteurs, avaient cependant été ternis par un risque accru de pose de prothèse dans l’arthrose des membres inférieurs.Les auteurs rapportent les résultats à 24 semaines d’un essai randomisé en double aveugle contre placebo (traitement contre placebo sur 16 semaines puis en ouvert sur 24 semaines) testant 2 schémas d’administration par voie sous-cutanée : 2,5 mg à J1 puis 2,5 mg 8 semaines plus tard et 2,5 mg à J1 et 5 mg 8 semaines plus tard sur 696 patients ayant une arthrose de hanche ou de…

Impact des liens d’intérêts avec l’industrie sur la prescription des médecins

  • Pr Adeline RUYSSEN-WITRAND
prescription


D'après Duarte-Garcia A et al., abstr. 2997, actualisé

Les médicaments représentent le troisième poste de dépense de santé aux États-Unis (et dans le monde), les biomédicaments étant en tête de file des traitements les plus coûteux, toutes pathologies confondues. Ce travail avait pour objectif d’évaluer la corrélation entre les liens d’intérêts des prescripteurs avec les industries pharmaceutiques et la prescription de traitements de fond par ces prescripteurs dans 3 bases médico-administratives américaines. Au total, 4 932 rhumatologues prescripteurs ont été identifiés dans ces bases de données, l’étanercept et l’adalimumab étaient les traitements les plus prescrits. Les taux de corrélation entre la prescription de traitements rhumatologiques et les honoraires versés par l’industrie pharmaceutique étaient faibles, notamment pour les traitements les plus coûteux…

Négativer les ACPA pour guérir la PR… pas si sûr !

  • Pr Adeline RUYSSEN-WITRAND
polyarthrite-rhumatoide


D'après Boeters D et al., abstr. 2953, actualisé

La rémission sans traitement dans la PR est un objectif en voie de devenir réaliste grâce aux nouvelles stratégies thérapeutiques. La disparition des ACPA, qui survient chez moins de 10 % des patients PR en rémission, pourrait correspondre à un état de "guérison". L’objectif de cette étude était de déterminer si la négativation des ACPA et des FR chez les patients en rémission ayant pu interrompre leur traitement de fond diminuait le risque de rechute de PR.Sur les 970 patients de la cohorte EAC de Leiden ayant des FR et ACPA positifs, 117 sont entrés en rémission sans traitement. Trois groupes ont été comparés :• les patients restant en rémission pendant la période d’observation ;• les patients ayant une poussée dans les 2 ans après l’interruption du traitement de fond ;• les patients n’ayant pas pu interrompre…
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