LAM en rechute : le tout oral
D’apres Issa GC et al., abstr. 216, actualisé
Les inhibiteurs de Menin ont une session orale qui leur est complètement dédiée à l’ASH 2024.
Divers inhibiteurs se sont positionnés en situation de rechute en monothérapie dans des LAM avec mutation de KMT2A (KMT2Ar) ou de NPM1 (NPM1m) en situation de rechute ou réfractaire (LAM R/R).
Dans cette situation clinique, les options privilégiant le confort du patient sont d’autant plus importantes. L’étude présentée ici combine dans une approche par traitement oral uniquement, la décitabine orale (ASTX : décitabine/cédazuridine), le vénétoclax (VEN) et l’inhibiteur de Menin : révuménib (REVU). Les malades pouvant ensuite être conduits à l’allogreffe peuvent bénéficier d’une maintenance par REVU pendant 1 an.
Des données précliniques suggèrent un effet important de l’inhibition combinée de Bcl-2/Menin pour éradiquer les cellules leucémiques, y compris le compartiment cellules souches leucémiques.
Cette étude de phase I/II a associé des doses conventionnelles de VEN-ASTX et une escalade de doses de REVU. 33 patients ont été inclus, d’âge médian 35 ans (12-81 ans), avec des LAM KMT2Ar (49 %), NPM1m (36 %) et NUP98r (15 %). Le nombre médian de traitements préalables est de 3 (1-5), 58 % des patients ont déjà reçu du VEN. 10/30 patients ont une mutation de FLT3 (5 ITD, 5 TKD) et 10 ont déjà reçu un inhibiteur de FLT3. 12 patients ont déjà été allogreffés. Les taux de réponse sont de 82 % et 48 % pour la réponse globale et la réponse composite (RC + RCh), respectivement. Le suivi médian est de 9,3 mois. Le temps médian pour la réponse morphologique est de 28 jours. 56 % des patients ont une clairance blastique dans la moelle à J14. La durée médiane de réponse n’est pas atteinte. 39 % ont pu être allogreffés (13/33) et 7 continuent une maintenance.
En ce qui concerne la tolérance, il semble y avoir moins de syndromes de différenciation qu’avec le REVU en monothérapie (3 patients (9 %), dont 1 seul de grade 3). 3 patients ont eu une prolongation du QTc significative (≥ grade 3).
Des résultats encourageants dans une population pédiatrique et adulte, avec des situations cliniques complexes dans un schéma tout oral. Cette étude se poursuit, y compris pour des sujets atteints de LAM en 1re ligne, inéligibles à la chimiothérapie intensive.
Divers inhibiteurs se sont positionnés en situation de rechute en monothérapie dans des LAM avec mutation de KMT2A (KMT2Ar) ou de NPM1 (NPM1m) en situation de rechute ou réfractaire (LAM R/R).
Dans cette situation clinique, les options privilégiant le confort du patient sont d’autant plus importantes. L’étude présentée ici combine dans une approche par traitement oral uniquement, la décitabine orale (ASTX : décitabine/cédazuridine), le vénétoclax (VEN) et l’inhibiteur de Menin : révuménib (REVU). Les malades pouvant ensuite être conduits à l’allogreffe peuvent bénéficier d’une maintenance par REVU pendant 1 an.
Des données précliniques suggèrent un effet important de l’inhibition combinée de Bcl-2/Menin pour éradiquer les cellules leucémiques, y compris le compartiment cellules souches leucémiques.
Cette étude de phase I/II a associé des doses conventionnelles de VEN-ASTX et une escalade de doses de REVU. 33 patients ont été inclus, d’âge médian 35 ans (12-81 ans), avec des LAM KMT2Ar (49 %), NPM1m (36 %) et NUP98r (15 %). Le nombre médian de traitements préalables est de 3 (1-5), 58 % des patients ont déjà reçu du VEN. 10/30 patients ont une mutation de FLT3 (5 ITD, 5 TKD) et 10 ont déjà reçu un inhibiteur de FLT3. 12 patients ont déjà été allogreffés. Les taux de réponse sont de 82 % et 48 % pour la réponse globale et la réponse composite (RC + RCh), respectivement. Le suivi médian est de 9,3 mois. Le temps médian pour la réponse morphologique est de 28 jours. 56 % des patients ont une clairance blastique dans la moelle à J14. La durée médiane de réponse n’est pas atteinte. 39 % ont pu être allogreffés (13/33) et 7 continuent une maintenance.
En ce qui concerne la tolérance, il semble y avoir moins de syndromes de différenciation qu’avec le REVU en monothérapie (3 patients (9 %), dont 1 seul de grade 3). 3 patients ont eu une prolongation du QTc significative (≥ grade 3).
Des résultats encourageants dans une population pédiatrique et adulte, avec des situations cliniques complexes dans un schéma tout oral. Cette étude se poursuit, y compris pour des sujets atteints de LAM en 1re ligne, inéligibles à la chimiothérapie intensive.














