Retour à l’âge du bronze…
D’après Campagna A et al., abstr. 104, actualisé
En ce samedi matin, A. Campagna a présenté une étude visant à explorer à large échelle le microbiote intestinal retrouvé dans différentes catégories d’hémopathies myéloïdes afin de décrire mais également de tenter de faire un lien entre la diversité observée et le phénotype, le génotype mais surtout la réponse aux thérapeutiques actuelles incluant le risque infectieux. À partir d’une cohorte de 350 patients incluant principalement des SMP (n = 129), des SMD (n = 105) et des LAM (n = 100) et en comparaison à 177 sujets sains, des études larges de métagénomique et de métabolomique ont été menées respectivement sur selles, moelle et sang afin d’identifier les agents pathogènes présents et les métabolites produits. De manière intéressante, la diversité selon “shannon” observée diffère significativement en fonction du type d’hémopathie, comme représenté sur la figure 1 du zoom. À l’aide de figures toutes plus colorées les unes que les autres, les auteurs illustrent des différences fines entre les entités cliniques avec des liens parfois forts avec le génotype, comme illustré sur la figure 2 du zoom et même entre les SMD de faible et de haut risque comme sur la figure 3 du zoom. Ils identifient cependant des signatures communes illustrant l’inflammation connue chez ces patients et ouvre des pistes d’études visant à corréler de manière significative le profil du microbiote avec un risque infectieux ou un risque de rechute accru comme par la présence, à titre d’exemple, d’espèces comme les Eggerthellia ou les Faecalibacterium…
Au diagnostic d’hémopathie, les prélèvements de sang et de moelle ne seront plus les seuls à attirer notre attention…
Au diagnostic d’hémopathie, les prélèvements de sang et de moelle ne seront plus les seuls à attirer notre attention…














