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Résultat à S48 de l’essai CARES, randomisé, évaluant le traitement injectable par CAB/RPV en Afrique

D’après Kityo CM et al., abstr. 122, actualisé

Cette étude de phase IIIb (voir le zoom du jour), randomisée, multicentrique et ouverte a comparé l'efficacité et la tolérance d’un traitement par CAB/RPV en injectable tous les 2 mois (après 1 phase orale de 1 mois) avec le maintien d’un traitement standard par voie orale. Les patients ont été recrutés dans 8 centres en Ouganda, Kenya et Afrique du sud. Les critères d’inclusion étaient les suivants : un traitement stable et efficace (< 50 cp/mL) depuis plus de 4 mois par TDF + 3TC/FTC + DTG/NVP/EFV. À l’inclusion, la majorité des patients (92 %) recevaient un traitement par DTG. L’analyse rétrospective de la résistance et du sous-type selon l’interprétation de Stanford montrait un niveau de résistance élevée ou intermédiaire à la RPV dans 10 % et au CAB dans 8,3 % des cas avec 56,5 % de sous-type A1.  Un IMC ≥ 30 kg/m2 était présent chez 21 % des patients.

À S48, la non-infériorité était démontrée avec une efficacité virologique (< 50 cp/mL) obtenue chez 248 sur 255 (97,3 %) dans le bras CAB/RPV et chez 252 sur 257 (98,1 %) dans bras standard (différence −0,8% ; IC95 : −3,4 ; 1,8 %). L’échec virologique a été observé chez seulement 2 patients avec la présence de mutation de résistance à la RPV et au CAB à l’échec.  

L’efficacité virologique de l’association CAB/RPV en injectable tous les 2 mois est démontrée dans cette population africaine malgré la présence de nombreux facteurs de risque d’échec virologique comme l’obésité (22,4 %), l’infection par le sous-type A1 (56 %), l’exposition antérieure aux INNTI (73,7 %) et la résistance à la RPV (8,5 %) et au CAB (10,5 %). Ces données restent à confirmer à plus long terme. 


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