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J3 - 20 septembre

Brève(s) (7)


Ocrélizumab à 10 ans : pas d’excès d’atrophie

  • Dr Jonathan CIRON
traitement
D’après Granziera C et al., Free Communications 6: Treatment 2, actualisé
Les études de phase III OPERA-1 et OPERA-2 ont montré la grande efficacité de l’ocrélizumab dans la sclérose en plaques récurrente-rémittente (SEP-RR) en comparaison à l’interféron β-1a sous-cutané, avec un excellent contrôle de l’activité inflammatoire de la pathologie.  Les données de l’extension de cette étude à 10 ans ont été présentées. Elles confirment la suppression de l’activité inflammatoire, avec une quasi-absence de nouvelles lésions T2 et de lésions rehaussées par le gadolinium. Elles montrent également des résultats favorables sur la dimension dégénérative de la pathologie :…

MOGAD : des images que l’on ne voit pas !

  • Dr Jonathan CIRON
mogad
D’après Fadda G et al., Free Communications 7: MOGAD, actualisé
La session dédiée à la maladie du spectre des anticorps de la glycoprotéine oligodendrocytaire de la myéline (MOGAD) a confirmé la singularité de cette pathologie. Une étude d’une équipe pédiatrique canadienne s’est intéressée à la recherche des slowly expanding lesions (SEL) chez 19 patients souffrant d’une sclérose en plaques (SEP) et 14 patients souffrant d’une MOGAD. Au moins 1 SEL était identifiée sur une IRM de suivi chez 16 des patients souffrant d’une SEP, alors que ce profil évolutif lésionnel a été identifié chez 1 seul patient souffrant d’une MOGAD (figure). Ce résultat était attendu, puisque les SEL sont…

Les corticoïdes : combien et jusqu’à quand ?

  • Dr Jonathan CIRON
mogad
D’après Trewin B et al., Free Communications 7: MOGAD, actualisé
Les corticoïdes sont le traitement de référence d’une poussée de la maladie du spectre des anticorps de la glycoprotéine oligodendrocytaire de la myéline (MOGAD), et une décroissance progressive est mise en place après les bolus afin de prévenir une rechute précoce. Le groupe australien d’étude des MOGAD s’est intéressé au dosage minimal des corticoïdes et à la durée minimale de la corticothérapie pour diminuer le risque de nouvelle poussée, à partir d’une cohorte de 109 patients (41 enfants et 68 adultes).  Le délai médian de suivi était de 6,2 ans, et, pendant cette durée, 70 % des patients avaient eu une nouvelle poussée. …

Pas besoin de NFL quand on a la GFAP

  • Dr Jonathan CIRON
biomarqueurs

D’après Abdelhak A et al., Scientific Session 19: Late Breaking Abstracts, actualisé

De nombreux travaux se sont intéressés à la capacité des biomarqueurs de prédire la progression indépendante des poussées (PIRA). En ce qui concerne les chaînes légères des neurofilaments (NFL) et la protéine acide fibrillaire gliale (GFAP), les résultats des données de la littérature sont assez discordants. Une étude de la cohorte nationale suisse sur la sclérose en plaques (SEP) s’est intéressée à la prédiction de la PIRA par les données dynamiques des NFL et de la GFAP sous traitement de fond par fingolimod ou par anti-CD20 (figure). Parmi les 212 patients traités par fingolimod, la GFAP diminuait sous traitement dans 134 cas (63,2 %). Avec ce traitement,…

Fréxalimab : un nouvel immunomodulateur de haute efficacité ?

  • Pr Nicolas COLLONGUES
therapeutique

D’après Vermersch P et Giovannoni G, Scientific Session 6: The future of new therapies in MS, actualisé

Le fréxalimab, un anticorps monoclonal de type IgG1 ciblant le CD40L, exerce divers effets sur l’activation des lymphocytes (figure 1). Il a été testé dans la sclérose en plaques récurrente-rémittente (SEP-RR) pendant 1 an à différentes doses (intraveineuse et sous-cutanée) contre placebo dans une étude de phase II, avant d’entrer dans sa phase d’extension. Les résultats montrent une réduction durable de l’activité inflammatoire à l’IRM dans les 2 groupes traités par fréxalimab (figure 2A), ainsi qu’une baisse marquée du taux annualisé de poussées (figure 2B) sur les 72 semaines de l’étude. Le traitement a été…

De la rigueur, toujours de la rigueur

  • Dr Olivier HEINZLEF
sclerose-en-plaques
D’après Lana-Peixoto M et al., Scientific Session 16: Global views – differential diagnosis across the globe, actualisé
Cette session avait pour objectif d’explorer la variabilité des diagnostics différentiels de sclérose en plaques (SEP) selon les zones géographiques (figure). Dilraj Sokhi du Kenya et Riwanti Estiasari d’Indonésie ont montré que les principaux diagnostics différentiels dans leurs régions correspondaient à des causes infectieuses comme la tuberculose, le VIH, des parasitoses ou des carences nutritionnelles. Les difficultés diagnostiques dans ces régions viennent principalement du manque d’expertise dans les maladies inflammatoires avec un trop faible nombre de neuroradiologistes, neurologues, et machines d’IRM. Mohammed Ali Sahraoui d’Iran a rappelé que le challenge le plus important concernait les…

L’activité physique adaptée : impact significatif et durable sur la fatigue

  • Pr Xavier AYRIGNAC
activite-physique
D’après Hvid L et al., abstr O109, actualisé
Le bénéfice des programmes de rééducation proposés aux patients présentant une sclérose en plaques (SEP) semble évident à court terme, mais leur impact à long terme, en condition de vie réelle, n’a pas clairement été démontré à ce jour. Au-delà du travail de rééducation, à proprement parler, des programmes personnalisés multidisciplinaires associant mesures diététiques, prise en charge psychologique et sociale, ainsi qu’enseignement d’activité physique adapté aux souhaits et aux possibilités des patients semblent favoriser l’adhésion de ceux-ci à ces programmes et améliorer leur bénéfice…
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