Quand on est jeune… être sans traitement c'est vraiment mieux !
D’après Pfirrmann M et al., abstr. S155 ; Efficace F et al., abstr. S159, actualisés
L'essai EUROSKI continue de nous apporter des informations sur la stratégie d'arrêt de traitement dans la leucémie myéloïde chronique (LMC) en phase chronique. Pour rappel, cet essai international se distingue par des critères d’éligibilité à la TFR moins exigeants que dans les études françaises : RM4 confirmée (transcrit BCR:ABL1 ≤ 0,01 %IS) ≥ 1 an. Une actualisation avait été rapportée en 2021 sur 728 patients évaluables caractérisés par une longue durée d’exposition aux inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) (7,6 ans) et de RM4 (4,7 ans). À 36 mois, 46 % (IC95 : 42-49) des patients avaient maintenu leur RMM (transcrit BCR:ABL1 ≤ 0,1 %IS). Nous avons eu la présentation des facteurs pronostiques associés au maintien de la RMM à 3 ans de suivi. La durée de traitement par ITK, la durée de la réponse profonde, le taux de blastes périphériques au diagnostic et le type de transcrit (e13a2 seul moins favorable) sont déterminants. Ces données ont été confirmées sur la cohorte des patients STIM2 et devraient pouvoir nous guider dans notre pratique quotidienne.
En parallèle, une étude de la qualité de vie des patients a été menée. C'est F. Efficace qui en a présenté les résultats. Elle était d'autant plus nécessaire qu'un syndrome de sevrage des ITK survenant dans les suites de l'arrêt de traitement avait été décrit pouvant ainsi impacter la qualité de vie des patients ; 94 % des patients ont complété leurs questionnaires de qualité de vie. La médiane d'âge était de 60 ans. Cette analyse montre clairement que le bénéfice physique (fatigue et fonctions cognitives) de l'arrêt de traitement est observé pour les 2 tranches d'âges les plus jeunes : les 18-39 et les 40-59 ans (figure) tandis que les plus de 40 ans éprouvent plus de douleurs.

En parallèle, une étude de la qualité de vie des patients a été menée. C'est F. Efficace qui en a présenté les résultats. Elle était d'autant plus nécessaire qu'un syndrome de sevrage des ITK survenant dans les suites de l'arrêt de traitement avait été décrit pouvant ainsi impacter la qualité de vie des patients ; 94 % des patients ont complété leurs questionnaires de qualité de vie. La médiane d'âge était de 60 ans. Cette analyse montre clairement que le bénéfice physique (fatigue et fonctions cognitives) de l'arrêt de traitement est observé pour les 2 tranches d'âges les plus jeunes : les 18-39 et les 40-59 ans (figure) tandis que les plus de 40 ans éprouvent plus de douleurs.









