• Avec le soutien institutionnel de
    BMS
  • Avec le soutien institutionnel de
    AstraZeneca
  • Avec le soutien institutionnel de
    Ipsen
J3 - 12 septembre

Brève(s) (7)


Association nivolumab et ipilimumab en première ligne, un bénéfice important pour les patients PD-L1 négatif

  • Pr Nicolas GIRARD
D'après John T et al., poster 1049P, actualisé
Alors que les données de survie à long terme des essais de chimiothérapie associée au pembrolizumab en 1re ligne des cancers bronchiques non à petites cellules métastatiques, ont été rapportés lors du congrès, il apparaît qu’un taux de PD-L1 négatif est associé, dans ce contexte, à une survie à long terme plus limitée que celle de la population globale de ces essais, même si le bénéfice par rapport à la chimiothérapie seule était significatif : médianes de survie sans progression de 2,4 et de 7,1 mois, et médianes de survie globale de 9,6 et de 10,7 mois, respectivement dans les essais KEYNOTE-189 – pour les carcinomes non épidermoïdes - , et KEYNOTE-407 – pour les carcinomes épidermoïdes.L’essai CheckMate 9LA s’est intéressé à évaluer une stratégie avec seulement 2 cycles de chimiothérapie à base de sels de…

Premiers résultats de l’essai MELROSE : pour quels patients optimiser le traitement de première ligne par osimertinib ?

  • Pr Nicolas GIRARD
D'après M.G. Denis et al., poster 1050P, actualisé
L'osimertinib est le standard thérapeutique en situation de cancer bronchique non à petites cellules avancé avec mutation commune de l’EGFR, en 1re ligne. L'étude MELROSE est un essai multicentrique, mono-bras et de phase II, auquel nombreux sont les investigateurs français à y avoir participé, dans un contexte où l’accès à l’osimertinib était alors complexe en 1re ligne. L’objectif principal de l’essai était d’identifier les mécanismes de résistance au moment de la progression de la maladie.Dans cette analyse ayant porté sur 138 patients, le sang a été collecté dans des tubes Streck au début de l'étude et après 7 jours de traitement. L'ADN tumoral circulant (ADNtc) a été analysé pour la présence de la mutation de l’EGFR identifiée dans le tissu tumoral.La survie sans progression médiane dans cette étude…

Atézolizumab en monothérapie à partir de la seconde ligne pour les CBNPC

  • Pr Nicolas GIRARD
D'après Girard N et al., poster 1033P, actualisé
Nous avons été nombreux à participer à l’étude de vie réelle IMreal, dont l’objectif était d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’atézolizumab, agent anti-PD-L1 indiqué en situation d’échec de la chimiothérapie à base de sels de platine, pour les cancers bronchiques non à petites cellules métastatiques, et quel que soit le statut PD-L1. Les inclusions se sont déroulées entre février 2019 et janvier 2021, dans un contexte d’approbation progressive de l’immunothérapie en 1re ligne, et cette étude s’inscrit probablement un peu plus dans la situation actuelle, en termes de stratégie thérapeutique, que les étude de vie réelle antérieure, conduites en particulier avec le nivolumab, comme CLINIVO ou EVIDENS.Étude internationale, 937 patients ont été inclus, prétraités, et avec une maladie agressive, 33 % des patients…

Confirmation du bénéfice de l’amivantamab en situation d’altération de l’EGFR de type insertion de l’exon 20 : comparaison indirecte en vie réelle

  • Pr Nicolas GIRARD
D'après Okahisa M et al., poster 1115P ; Girard N et al., poster 1117P ; Kim TM et al., poster 1109P ; Chouaid C et al., poster 1122P, actualisés
L’amivantamab est un anticorps bispécifique dirigé contre l’EGFR et MET, pour lequel l’étude de phase I/II CHRYSALIS a rapporté, en situation de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avec mutation de l’EGFR de type insertion dans l’exon 20, chez 114 patients inclus, un taux de réponse de 43 %, une survie sans progression médiane de 6,9 mois et une survie globale médiane de 22,2 mois, en situation réfractaire.Le caractère mono-bras de cette étude conduit à poser la question du traitement historique de ces patients, afin de pouvoir évaluer l’amplitude du bénéfice apporté par l’amivantamab. L’étude CATERPILLAR, présentée en poster au congrès de l’ESMO, s’est intéressée à collecter les données de patients contrôles historiques, en Europe, et atteints d'un CBNPC avec mutation de l’EGFR de type insertion…

IPSOS : comparaison atézolizumab contre monochimiothérapie chez les patients ne pouvant pas recevoir de sel de platine en première ligne

  • Pr Denis MORO-SIBILOT
D’après Lee SM et al., abstr. LBA11, actualisé
Dans l'étude IMpower110, l'atézolizumab prescrit en 1re ligne a amélioré la survie globale (SG) par rapport à la chimiothérapie à base de sel de platine chez les patients présentant un CBNPC PD-L1 élevé et un PS ECOG ≤ 1. Cependant, ≥ 40 % des CBNPC ont un mauvais PS ECOG (≥ 2) et/ou des comorbidités substantielles, ce qui entraîne une inéligibilité à la chimiothérapie à base de platine. IPSOS est une étude de phase III internationale, multicentrique, ouverte et randomisée, qui comparait l'atézolizumab à la monochimiothérapie chez les patients inéligibles à un doublet à base de platine. Les patients présentaient un CBNPC localement avancé ou métastatique sans mutation oncogénique et présentaient un mauvais PS (≥ 2), ou des comorbidités chez les patients âgés de plus de 70 ans. 453 patients ont été randomisés…

Les cancers à petites cellules des patients non fumeurs

  • Pr Denis MORO-SIBILOT
D’après Oh M et al., abstr. 1529MO, actualisé
Parmi une cohorte de 662 patients souffrant d'un carcinome bronchique à petites cellules (CBPC), 54 patients ont été identifiés comme non fumeurs et parmi ces derniers, 38 étaient des tumeurs avec transformation secondaire en CBPC et 16 des CBPC d’emblée. Leur profil moléculaire a été analysé (figure). Rb et p53 étaient retrouvés à la fois dans les CBPC des fumeurs et des non-fumeurs, en revanche les variants d’EGFR et de PIK3CA étaient observés dans les CBPC des non-fumeurs. Ces différences peuvent potentiellement influencer le choix thérapeutique et notamment l’immunothérapie.

Dépistage systématique du cancer du poumon dans une population non sélectionnée

  • Dr Nathalie CHARBONNIER
D'après Liang W et al., abstr. LBA48, actualisé
Cette étude chinoise, menée dans la ville de Guangzhou, a évalué l’intérêt d’un programme de dépistage du cancer du poumon basé sur un scanner faible dose réalisé dans une population non sélectionnée qui incluait tous les sujets volontaires âgés de 40 à 74 ans. Il n’y avait pas de sélection sur le tabagisme, et le scanner était unique, ce qui faisait l’originalité de ce programme. Pour chaque sujet ayant bénéficié du dépistage, un questionnaire comprenant des données démographiques détaillées et des informations sur la santé était rempli. Au total, 11 708 participants (5 452 hommes et 6 256 femmes), d’un âge médian de 59 ans, ont participé à ce programme de dépistage entre 2015 et 2021 (figure 1). Au sein de cette population, 189 (1,6 %) cancers du poumon ont été détectés, parmi lesquels une grande majorité…
Découvrez nos publications