Quand le T stimule le B, attention au lymphome !
Le syndrome de Sjögren primitif se caractérise par une infiltration lymphocytaire des glandes salivaires, sous forme de ”centres germinatifs ectopiques” chez certains malades, qui sont associés à un risque accru de développement de lymphomes B non hodgkiniens de type “lymphome du MALT”.
Dans cette étude anglaise portant sur des glandes salivaires et des cellules circulantes de patients atteints de Sjögren et/ou de lymphome du MALT parotidien, les auteurs démontrent l’importance des lymphocytes T “helpers” folliculaires dans l’organisation des centres germinatifs ectopiques et au sein du tissu lymphomateux, notamment par la production d’IL-21.
Ces lymphocytes T ont donc un rôle majeur dans l’hyperactivité des lymphocytes B observée au cours du syndrome de Sjögren, qui peut déboucher sur l’apparition de lymphomes malins. C’est donc une cible thérapeutique potentielle qui mérite d’être explorée.