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Rituximab en entretien des vascularites : qui peut le moins peut le plus !

D’après Smith R et al., abstr. OP0026, actualisé

Le rituximab a prouvé son efficacité en traitement d’entretien des vascularites à ANCA, et l’étude MAINRITSAN a montré la supériorité du rituximab 500 mg tous les 6 mois sur l’azathioprine, après un traitement d’induction par cyclophosphamide. Cette étude RITAZAREM, randomisée, contrôlée en ouvert, a comparé l’efficacité du rituximab 1 000 mg tous les 4 mois (5 perfusions au total) à celle de l’azathioprine (2 mg/kg/j) en traitement d’entretien avec un suivi d’au moins 36 mois.

Les patients atteints de vascularite à ANCA recevaient donc soit le rituximab (85 patients), soit l’azathioprine (85 patients), après un traitement d’induction par rituximab. Le critère de jugement principal était la survenue d’une rechute.

En analyse de survie, le rituximab était supérieur à l’azathioprine avec un hazard-ratio à 0,36 (IC95 : 0,23-0,57 ; p < 0,001), comme le montre la figure. Après 20 mois de suivi, une rechute a été observée pour 13 % des patients du groupe rituximab contre 38 % dans le groupe azathioprine.

LR-ej-EULAR_2020-OP0026

Cette étude de phase III confirme une meilleure efficacité du rituximab en traitement d’entretien par rapport à l’azathioprine au décours d’un traitement d’induction par rituximab. Il en ressort un nouveau protocole utilisant le rituximab 1 000 mg tous les 4 mois après une induction de 375 mg/m² en 4 perfusions espacées d’une semaine. Reste à savoir si ce protocole a un intérêt par rapport à une posologie de 500 mg tous les 6 mois pendant 2 ans déjà couramment appliquée.


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