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Augmentation de la résistance transmise aux INNTI chez les migrants d’origine sub- saharienne : une étude suédoise

D'après Andersson E et al., AIDS 2018;32(7):877-84.

Cette étude réalisée à partir du Registre national suédois (Swedish InfCareHIV : 10 858 patients inclus dans la base de données au mois de Mars 2017 dont 7 151 suivis dans des centres de soins) a inclus tous les patients naïfs d’antirétroviraux âgés d’au moins 18 ans et diagnostiqués VIH-1 sur la période 2010-2016. Au total, 1 713 séquences ont pu être analysées, correspondant à 71 % des patients nouvellement diagnostiqués (n = 2 406 ; 53 % d’hétérosexuels, 34 % d’HSH). La prévalence de la résistance transmise est de 7,1 % (IC95 : 5,8-8,3 %) et la résistance aux INNTI a augmenté de façon significative de 1,5 % en 2010 à 6,2 % en 2016 (figure 1), et ce en particulier chez les migrants originaires d’Afrique sub-saharienne (figure 2).  Chez ces patients, une association forte a été retrouvée entre la résistance aux INNTI avec l’infection survenue en Afrique sub-saharienne (p = 0,003) et l’origine ethnique (infection survenue ou non dans le pays : p = 0,002). La plupart de ces patients (38/46) ont été infectés dans leur région d’origine. Enfin, une résistance transmise a également été constatée chez 25 patients (1,5 %) : TDF (n = 8), FTC/3TC (n = 9) ou les deux (n = 8). Ce qui peut également poser la question de l’efficacité de la PrEP dont on sait qu’elle utilise ce type de combinaison. Chez les HSH suédois, la mutation la plus impliquée dans la résistance transmise est la M41L.

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