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Étude ANRS CO21 CODEX : des faux négatifs pour les tests de détection rapide du VIH ?

D'après Hage-Sleiman M et al., Clin Infect Dis 2019. doi: 10.1093/cid/ciz734. [Epub ahead of print], actualisé

La cohorte ANRS CO21 Codex a pour objectif principal d'étudier l'évolution clinique et immunovirologique, ainsi que de définir les paramètres du virus et de l’hôte associés à la non-progression de l’infection chez les patients VIH-1 asymptomatiques depuis au moins 5 ans après l'infection par le VIH, en absence de traitement antirétroviral. Ces patients peuvent répondre aux définitions de patients ALT (asymptomatiques à long terme) et/ou HIC (HIV contrôleurs) ainsi que chez les patients sous traitement antirétroviral et en "contrôle après arrêt de traitement antirétroviral" (PTC). Dans cette étude, les auteurs se sont intéressés au risque de faux négatifs pour les tests de détection rapide dans un groupe d’HIC (n = 220, suivi supérieur à 5 ans, dernières CV < 400 copies/mL) en ciblant les patients avec un contrôle de la maladie particulièrement efficace en l’absence de traitement et sur une longue période (toutes CV < 100 copies/mL, excepté au moment du diagnostic). Ont été évalués des tests de détection rapide de dernière génération : INSTI bioLytical/Nephrotek  et 2 tests immunoenzymatiques de 4e génération (VIDAS HIV DUO ULTRA et ARCHITECT HIV Ag/Ab Combo). L’analyse porte sur 85 patients (39 % des patients de la cohorte d’HIC) et montre que 6 % (5/85) ont présenté un test de détection rapide négatif et 7 % (6/85) un Western blot indéterminé sur au moins 1 des échantillons analysés.


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