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Inhibition de la Bruton tyrosine kinase : une nouvelle cible dans la PR !

D’après Cohen S et al., abstr. OP0025, actualisé

La Bruton tyrosine kinase est une enzyme indispensable à la maturation des lymphocytes B et, à un moindre degré, à l’activation des monocytes et macrophages. Le fénébrutinib (FEN), inhibiteur oral sélectif et réversif de la Bruton tyrosine kinase, pourrait présenter un intérêt dans la PR.

Dans cette étude de phase II, contrôlée, en double aveugle versus placebo, des PR en échec au méthotrexate (cohorte 1) ou à un anti-TNF alpha (cohorte 2) étaient réparties en 5 bras de traitement pour la cohorte 1 : fénébrutinib 50 mg/j, 150 mg/j, 200 mg/j, adalimumab 40 mg/2 sem. ou placebo. Les patients de la cohorte 2 étaient randomisés pour recevoir du fénébrutinib 200 mg/j ou le placebo. Le critère de jugement principal d’efficacité était la réponse ACR 50 évaluée à 12 semaines.

Au total, 480 patients ont été inclus dans la cohorte 1 et 98 dans la cohorte 2. Dans la cohorte 1, les réponses ACR 50 étaient respectivement de 18 %, 28 %, 35 % et 15 % dans les groupes fénébrutinib 50, 150, 200 mg/j et placebo. La réponse ACR 50 était significativement plus importante par rapport au placebo dans les groupes fénébrutinib 150 et 200 mg/j (p < 0,05), et numériquement identique à celle du groupe adalimumab (36 %) (figure gauche). Pour les PR en échec à un anti-TNF alpha, la réponse ACR 50 sous fénébrutinib 200 mg/j était plus élevée que sous adalimumab (25 % versus 12 %) (figure droite). Pour la tolérance, le nombre d’effets indésirables et d’infections sévères était peu différent entre les groupes fénébrutinib et adalimumab.

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L’inhibition de la voie de la Bruton tyrosine kinase par le fénébrutinib représente une voie thérapeutique prometteuse dans la PR.



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