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Une PR en échec d’un JAKi ? Tentez donc un anti-TNF !

D’après Genovese MC et al., abstr. OP0029, actualisé

Les études montrent que, dans la PR en échec au méthotrexate (MTX), l’association d’un inhibiteur de JAK (JAKi) a une efficacité au moins comparable à celle d’un anti-TNF. Cependant, l’intérêt d’une rotation pour un anti-TNF en cas d’échec d’un JAKi et vice versa n’est pas connu.

Dans cette étude de phase III, des PR en échec au MTX ont été initialement randomisées pour recevoir de l’upadacitinib 15 mg/j ou de l’adalimumab 40 mg/2 sem. En cas de réponse insuffisante sur l’ACR 20 à 26 semaines, les patients sous upadacitinib recevaient de l’adalimumab et ceux sous adalimumab recevaient de l’upadacitinib avec maintien de l’aveugle. L’efficacité sur l’ACR 20, 50 et 70 était évaluée 3 et 6 mois après la rotation.

126 PR (26 %) sous upadacitinib et 77 (24 %) PR sous adalimumab étaient en échec au traitement à 26 semaines et en ont changé. Pour les patients traités secondairement par upadacitinib, les pourcentages de répondeurs ACR 20/50/70 à 6 mois étaient respectivement de 75 %, 49 % et 24 % et pour ceux traités secondairement par adalimumab, ils étaient de 59 %, 26 % et 12 %. La tolérance était globalement comparable entre les groupes en termes d’infection.

Pour les PR en échec à une association MTX-upadacitinib, le remplacement de l’upadacitinib par l’adalimumab (ou inversement, de l’adalimumab par l’upadacitinib) permet une réponse clinique pour une proportion élevée de patients. 



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