• Avec le soutien institutionnel de
    Novartis reminding medicine

Le tanézumab dans l’arthrose, le retour !

D’après Berenbaum F et al., abstr. LB0007, actualisé

Le tanézumab est un anticorps dirigé contre un facteur de croissance neuronale (nerve growth factor) développé dans la douleur liée à une arthrose. Son développement avait été arrêté pour des cas d’arthrose destructrice rapide et des ostéonécroses, et reprend aujourd’hui avec une posologie plus faible et sans association avec des AINS.

Dans cet essai de phase III, contrôlée contre placebo, 2 doses de tanézumab 2,5 et 5 mg ont été injectées en sous-cutané à 8 et 16 semaines. L’efficacité a été évaluée à 24 semaines par la variation du score WOMAC, qui évalue la douleur et la fonction dans l’arthrose, et par l’EVA globale du patient. 849 patients atteints de gonarthrose ou de coxarthrose douloureuse malgré un traitement par AINS et un antalgique de palier 2 ou 3 ont été inclus. 

La diminution de la douleur sur le WOMAC était plus importante aux 2 doses de tanézumab (-2,7 pour la dose 2,5 mg et -2,85 pour la dose 5 mg) contre -2.24 pour le placebo, p < 0,01). Pour le handicap fonctionnel, il s’améliorait de -2,7 et -2,82 pour les doses 2,5 mg et 5 mg, respectivement, et de -2,11 pour le placebo, p < 0,001). L’amélioration était également notée sur EVA globale du patient à la dose de 5 mg (-0,9 versus -0,72 ; p < 0,01).

Le nombre de poses de prothèse était cependant comparable dans les 3 groupes de traitement. Les effets indésirables sévères sont survenus chez 3, 8 et 9 patients (pour le placebo, le tanézumab 2,5 mg et le tanézumab 5 mg, respectivement).

Des effets indésirables ostéoarticulaires (n = 14) sont survenus uniquement sous tanézumab : arthrose destructrice rapide (2,5 mg, n = 4 ; 5 mg : n = 8), fracture sous-chondrale (2,5 mg, n = 1), ostéonécrose (5 mg, n = 1).

Le tanézumab démontre son efficacité dans la douleur liée à la gonarthrose et à la coxarthrose avec une tolérance plus acceptable aux posologies plus faibles, 2,5 et 5 mg, et sans coadministration d’AINS.



Découvrez nos publications