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Artérite à cellules géantes : arrêter le tocilizumab, c’est possible

D’après Calderon-Goercke M et al., abstr. OP0033, actualisé

Comme nous l’ont montré les différentes publications et communications de l’essai GiACTA, le tocilizumab est efficace dans l’artérite à cellules géantes. Mais une fois que le traitement est commencé, comment l’arrêter ? Faut-il espacer son administration, réduire les doses ?

Une équipe espagnole a réalisé une étude ouverte, en pratique courante, sur l’utilisation du tocilizumab et les stratégies d’allègement de ce traitement. Il s’agit d’une étude rétrospective, sur 134 patients atteints d’artérite à cellules géantes.

La plupart des patients (79,1 %) étaient traités par voie intraveineuse, les autres étant traités par voie sous-cutanée.

Une stratégie d’allègement du traitement n’a été envisagée que pour 43 patients après une rémission complète de 6 mois. Ces derniers ont reçu moins de corticoïdes et ont été suivis plus longtemps que ceux qui n’ont pas eu d’allègement du traitement. Quand le tocilizumab était administré en intraveineux, la dose était réduite de 8 à 4 mg/kg, et quand il était administré par voie sous-cutanée, les injections étaient espacées à toutes les 2 semaines. Enfin, l’arrêt du tocilizumab, sans récidive sur un suivi médian de 30 mois, a été possible pour 8 des 43 patients ayant eu un allègement du traitement.

L’arrêt du tocilizumab dans l’artérite à cellules géantes est possible pour un petit nombre de patients, mais c’est probablement l’allègement du traitement en diminuant les doses intraveineuses ou en espaçant les injections sous-cutanées qui est à privilégier. D’autres études seront bien sûr nécessaires pour affiner ces stratégies de décroissance thérapeutique.


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