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GiACTA fête ses 3 ans : le tocilizumab, ce n’est pas que pour la COVID-19 !

D’après Stone JH et al., abstr. OP0027, actualisé

Est-il encore besoin de présenter l’étude GiACTA ? Après avoir montré l’efficacité du tocilizumab (toutes les semaines ou toutes les 2 semaines) en association aux corticoïdes dans l’artérite à cellules géantes et son effet d’épargne en corticoïdes, voici maintenant les résultats de la phase d’extension après 3 ans de traitement.

Au terme de la première année de traitement en aveugle, les patients entraient dans une phase de suivi de 2 ans, ouverte, au cours de laquelle le choix du traitement était laissé à la discrétion de l’investigateur. Les auteurs ont analysé le délai de survenue d’une poussée en fonction des critères cliniques et du groupe de randomisation.

Le délai avant rechute était plus long chez les patients ayant reçu d’emblée du tocilizumab que chez ceux ayant reçu du placebo (570 jours environ, contre 200 jours). Près de la moitié des patients sous tocilizumab toutes les semaines n’ont pas présenté de rechute sur les 3 ans de suivi, ce qui est plus que dans les groupes placebo et tocilizumab toutes les 2 semaines (28 % et 27 %, respectivement). Enfin, la dose de corticoïdes reçue au cours de ces 3 ans était plus faible chez les patients sous tocilizumab en prise hebdomadaire que chez ceux sous placebo (figure).

LR-ej-EULAR_2020-OP0027

Ces résultats confirment donc l’intérêt du tocilizumab dans l’artérite à cellules géantes, autant sur la survenue d’une rechute que sur l’épargne en corticoïdes. Reste à préciser combien de temps le traitement doit être poursuivi et quand peut-on l’arrêter ?


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