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Les pathologies rhumatologiques augmentent le risque d’une consommation continue en opioïdes !

D’après Jani M et al., abstr. OP0087, actualisé

La prescription prolongée d’opioïdes est en augmentation dans de nombreux pays, notamment pour les douleurs non cancéreuses, malgré le risque d’effets secondaires et d’addiction liés à ces traitements.
Les objectifs de cette étude étaient de préciser les facteurs de risque conduisant à une utilisation chronique d’opioïdes et de déterminer les habitudes de prescription en fonction de la région d’exercice et des prescripteurs.
Les informations ont été recueillies à partir de la base de données des médecins généralistes en Angleterre sur la période de 2006 à 2017. Une régression logistique a été utilisée pour individualiser chacun des facteurs de risque impliqués dans l’utilisation chronique des opioïdes. Les patients traités par opioïdes pour un cancer ont été exclus de cette étude. Sur les 1,96 millions de patients qui ont pris pour la première fois un opioïde, 14,6 % sont passés à un usage chronique. Après analyse multivariée, plusieurs facteurs indépendants de passage à la chronicité ont été retrouvés : la dose initiale de morphine (HR = 7,59 [6,29-9,16] pour une prescription initiale de plus de 200 mg de morphine équivalent dose par jour, par rapport à moins de 50 mg), l’âge (HR de 4,35 [4,26-4,45] pour les plus de 75 ans et HR de 3,57 [3,50-3,65] pour les 65-75 ans par rapport aux moins de 35 ans), la coprescription de gabapentinoïdes (HR = 2,51 [2,43-2,60]), une fibromyalgie (HR = 1,81 [1,49-2,20]), une pathologie rhumatologique (HR = 1,54 [1,49-1,59]) ainsi qu’un antécédent de toxicomanie, de dépression ou encore de tentative de suicide.

Le passage à un usage chronique des opioïdes était plus observé dans une des 10 régions d’Angleterre et pour certains praticiens.

En conclusion, les pathologies rhumatologiques sont associées à un usage chronique des opioïdes malgré les effets secondaires connus de ces traitements et le risque d’une addiction à ces médicaments.

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