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Et revoilà le printemps tant attendu et avec lui, le temps des congrès...
Après 2 années de diète, le soleil du printemps semble annoncer une accalmie sur le front de la Covid-19 (pourvu que cela dure…), permettant d’envisager un “printemps des grands congrès” avec le retour du présentiel. Le CPLF en janvier, l’AACR en avril et… l'ASCO® en juin, ERS et ESMO en septembre ? Mais changement climatique oblige, les formats hybrides vont faire partie de notre quotidien de clinicien-chercheur.
Les premières données de KBP-2020-CPHG ont été présentées au CPLF montrant les grands changements du cancer bronchique en France et particulièrement chez la femme. Les résultats de la CheckMate 816 ont été présentés à l’AACR (publiées en simultané dans le NEJM) confirmant tout l’intérêt de l’association chimio-immunothérapie en néoadjuvant pour les cancers bronchiques de stade précoce opérés en terme de réponse pathologique complète et de survie sans maladie.
Ce numéro, forcément, fait la part belle à l’immunothérapie, “star” actuelle de la prise en charge du cancer bronchique sans addiction oncogénique. Des stades précoces au stade avancé en passant par les stades localement avancés, l’immunothérapie a révolutionné la prise en charge, transformé le pronostic de nos patients et creuse son sillon. Ces progrès ne doivent pas nous faire oublier un élément essentiel de nos prises en charge qui est la qualité de vie de nos patients, surtout ceux qui sont fragiles et métastatiques, dont le pronostic reste sombre. Des outils d’évaluation existent pour mesurer cette qualité de vie et ils peuvent passer de l’essai clinique au quotidien, “from bench to bedside”, comme nous le montre l’école bisontine. Du combat entre les modernes et les anciens, la biopsie liquide ne doit pas nous faire oublier la biopsie tissulaire, base de notre prise en charge en toute complémentarité.
Je vous laisse découvrir tout cela au travers de cette édition d’avril 2022.