Chers lecteurs, chères lectrices,
Bienvenue dans ce troisième numéro 2025 de Correspondances en Onco-Théranostic ! Si le foie est souvent qualifié d’“usine de l’organisme”, c’est bien parce qu’il ne chôme jamais : entre détoxification, synthèse, stockage et, parfois, gestion de conflits internes (comprenez : pathologies), il mérite amplement sa place au cœur de l’innovation médicale. Ce numéro vous propose un dossier complet sur le microenvironnement hépatique, un univers où la biologie rivalise d’ingéniosité et où la pathologie n’a rien à envier aux meilleurs scénarios de séries médicales.
Sous la coordination de Julien Calderaro, vous découvrirez comment le foie, cet organe multitâche, fait face à des pathologies aussi variées que redoutables, du carcinome hépatocellulaire aux tumeurs rares, en passant par le cholangiocarcinome. Les avancées récentes, notamment l’irruption de l’immunothérapie et l’apport de l’intelligence artificielle (IA), transforment la prise en charge des patients et complexifient (un peu) la vie des cliniciens… mais pour la bonne cause ! Les articles du dossier explorent la diversité tumorale, les subtilités du diagnostic moléculaire, et les promesses – parfois un brin futuristes – de l’IA pour mieux comprendre et traiter ces cancers. Bref, le foie n’a pas fini de nous surprendre, et il n’est pas près de prendre sa retraite.
Mais comme il n’y a pas que le foie dans la vie (même si certains en doutent), nous vous offrons en prime une fiche technique sur un sujet d’actualité qui mobilise les gynéco-pathologistes : le test immunohistochimique FOLR1 (FRα) dans les carcinomes séreux ovariens de haut grade. Il s’agit du test compagnon du mirvétuximab soravtansine, un anticorps drogue-conjugué, qui révolutionne la prise en charge des tumeurs résistantes au platine. Le contexte de la prescription, les contraintes techniques et les règles d’interprétation de ce test n’auront plus de secret pour vous.
En résumé, ce numéro vous invite à plonger dans les arcanes du microenvironnement hépatique, à explorer les frontières de la médecine de précision, et souligne le rôle central des pathologistes dans la compréhension des maladies et pour guider le choix des thérapies anticancéreuses. L’immunohistochimie n’est (toujours) pas morte...
Bonne lecture !■

