Dossier

Quelle surveillance avant et pendant un traitement par S1P ?

Mis en ligne le

31 août 2025

Auteur

L. Sequier

L’étrasimod est le seul modulateur sélectif de la sphingosine-1-phosphate (S1P) à avoir obtenu le remboursement en France en 3^e ligne de traitement de la rectocolite hémorragique, après échec d’un anti-TNF et du védolizumab.
Malgré une efficacité démontrée, le profil de tolérance du traitement rapporte de nombreux effets indésirables, comme une bradycardie, une lymphopénie ou un risque d’œdème maculaire.
Les effets indésirables démontrés imposent une surveillance stricte, avec réalisation systématique d’un électrocardiogramme et d’un fond d’œil avant l’instauration du traitement.
L’introduction du traitement doit être discutée de manière pluridisciplinaire, en fonction de la balance bénéfice-risque chez certains patients sélectionnés, notamment en cas de pathologie cardiaque ou ophtalmologique préexistante ou chez les patients à risque.

L’arsenal thérapeutique des MICI a considérablement évolué au cours des dernières années avec l’arrivée des biothérapies et, plus récemment, grâce aux petites molécules, comme les anti-JAK ou les modulateurs de la sphingosine-1-phosphate (S1P). Deux modulateurs de la S1P ont montré leur efficacité dans la prise en charge de la rectocolite hémorragique (RCH) : l’ozanimod et l’étrasimod. Actuellement, en France, seul l’étrasimod a obtenu son…