Thérapeutique

Néphropathie diabétique : IEC ou sartans ?

Le diabète est devenu la cause la plus fréquente d’insuffisance rénale aux États-Unis (40 %), au Japon et dans certains pays d’Europe, en raison de l’augmentation de la prévalence du diabète, notamment de type 2, d’une meilleure espérance de vie des patients diabétiques et de la prise en charge de ces patients en dialyse (1). Environ 20 à 40 % des diabétiques de type 2 vont évoluer en une vingtaine d’années vers une néphropathie avérée (2)


Histoire naturelle :un fléau silencieux et insidieux La néphropathie diabétique spécifique, glomérulaire, évolue progressivement d’une phase précoce caractérisée par des anomalies fonctionnelles de la fonction rénale (hyperfiltration glomé- rulaire, excrétion augmentée de l’albumine) à une phase de néphropathie lésionnelle, avec protéinurie persistante, cette dernière pouvant évoluer vers l’insuffisance rénale (3).[...]

L’accès à la totalité de l’article est protégé