Malgré des présentations cliniques différentes, les pathologies impactant le tissu adipeux comme l’obésité ou les lipodystrophies héritées augmentent le risque de complications cardiovasculaires. Il est maintenant admis que la répartition et la fonction du tissu adipeux sont plus importantes que la quantité globale. En effet, le tissu adipeux est un organe endocrine hétérogène sécrétant un large panel d’adipokines favorisant l’insulinosensibilité et l’immunomodulation dans des conditions physiologiques. Malheureusement, la dysfonction du tissu adipeux sous-cutané et le développement des dépôts intra- et périviscéraux favorisent l’évolution du sécrétome vers un profil pro-inflammatoire, pro-oxydant, profibrotique, prothrombotique et vasoconstricteur, qui a un effet défavorable sur le système cardiovasculaire. Ainsi, la répartition du tissu adipeux et sa fonction semblent des paramètres importants à caractériser pour mieux évaluer le risque cardiovasculaire et améliorer la prise en charge de nos patients.
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E. Nobécourt déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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