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Éditorial

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Certains d’entre nous pourraient considérer que l’évolution de la prise en charge de la sclérose en plaques (SEP) durant les 25 dernières années a permis d’obtenir un résultat tel qu’il n’est plus forcément nécessaire de poursuivre des recherches dans ce domaine. Et pourtant, les mises au point de ce numéro nous permettent de mesurer une nouvelle fois les enjeux de la prise en charge de nos patients en 2025.

Malgré des traitements de plus en plus efficaces, les problèmes cognitifs restent présents et d’apparition précoce. Leur dépistage est donc fondamental afin de permettre une prise en charge rapide et d’éviter leurs conséquences souvent dévastatrices, notamment dans les domaines familial et professionnel. L’article de Caroline Jougleux, Héloïse Joly et Bruno Lenne souligne l’importance du bilan cognitif précoce et propose un consensus concernant la prise en charge des patients atteints d’une SEP dans ce domaine.

Dans le même état d’esprit, nos patients étant de plus en plus autonomes, une recherche importante s’est développée autour de l’intérêt de l’activité physique (adaptée ou non) dans la SEP. Le titre presque volontairement provocateur de l’article de Caroline Massot et Cécile Donzé témoigne bien de l’importance de cette activité physique pour nos patients, certes plutôt en complément des traitements qu’en “monothérapie”.

Enfin, si les efforts portés sur les formes de SEP évoluant par poussées ont été couronnés de succès, force est de constater que ce n’est pas le cas pour les formes progressives. Assurément, de récents résultats semblent encourageants, mais le chemin est encore long pour envisager un blocage complet de l’évolution progressive et sournoise de la maladie et encore plus pour imaginer une amélioration des symptômes cicatriciels. L’article d’Ysoline Beigneux et Élisabeth Maillart met parfaitement en avant les espoirs récents liés à des molécules qui pourraient a minima ralentir la progression de la maladie tout en montrant le long chemin qu’il reste encore à parcourir pour passer de certains concepts physiopathologiques à une réelle amélioration de l’état clinique de nos patients atteints d’une forme progressive de la maladie qu’elle soit primaire ou secondaire.

Ces 3 articles portant sur la SEP nous permettent donc de nous informer un peu plus sur ces domaines particuliers que sont la cognition, l’activité physique et les formes progressives. L’objectif final reste bien entendu de pouvoir proposer à nos patients une prise en charge toujours plus adaptée et personnalisée de cette maladie neurologique chronique.

Bonne lecture.


Liens d'intérêt

J. de Sèze déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet éditorial .

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