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J3 - 12 décembre

Brève(s) (7)


La grossesse après un cancer du sein : c’est possible

  • Dr Jean-Sébastien FRENEL
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D'après Blondeaux E et al., abstr. GS3-04 , actualisé
La prise en charge de la fertilité s’est imposée ces dernières années chez les femmes jeunes avec un cancer du sein. L’équipe de M. Lambertini a présenté en session orale une méta-analyse ayant revu 6 462 études concernant la fertilité après un cancer du sein. Les objectifs étaient d’évaluer la probabilité de grossesse après un cancer du sein comparée à la population générale, les caractéristiques de ces grossesses d’un point de vue obstétrical, et enfin l’impact de ces grossesses d’un point de vue oncologique. Les enseignements de cette étude sont triples. La probabilité d’une grossesse après traitement est significativement plus basse par rapport à la population générale avec un risque relatif de 0,40 (IC95 : 0,32-0,49). D’un point de vue obstétrical, le risque de césarienne semble augmenté (RR = 1,14 ; IC95 :…

L’adjonction d’atézolizumab n’altère pas plus la qualité de vie durant le traitement néoadjuvant

  • Pr Luis TEIXEIRA
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D’après Mittendorf E et al., abstr. GS3-02, actualisé
L’évaluation de l’impact des traitements, dont l’immunothérapie, sur la qualité de vie des patientes est importante, d’autant plus en situation néoadjuvante. Ces critères sont de plus en plus pris en compte depuis quelques années.L’essai IMpassion 031 a testé l’intérêt de l’adjonction de l’atézolizumab à une chimiothérapie néoadjuvante séquentielle de 12 injections de nab-paclitaxel suivies de 4AC dose-dense. L’atézolizumab délivré dès le début de la chimiothérapie était poursuivi pour une durée totale d’1 an. Durant cette étude, 2 échelles de qualité de vie (QLQ-C30 et FACT-G GP5) étaient renseignées en autoquestionnaire par les patientes tout au long de l’étude. Ces échelles permettent d’évaluer plusieurs dimensions : fonctionnelles (physique, émotionnelle, etc.), santé globale, et symptomatiques (fatigue,…

Analyses additionnelles d’efficacité de la KEYNOTE-355 : le pembrolizumab avec le paclitaxel, “ça marche” !

  • Pr Luis TEIXEIRA
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D’après Rugo HS et al., abstr. GS3-01, actualisé 
Des analyses additionnelles d’efficacité de l’étude KEYNOTE-355 ont été présentées.Pour rappel, il s’agit d’une étude de phase III, randomisée versus placebo, multicentrique qui compare une chimiothérapie + placebo à chimiothérapie + pembrolizumab en 1re ligne de traitement du cancer du sein triple-négatif métastatique.Des résultats positifs en survie sans progression (SSP) avaient déjà été présentés à l’ASCO® 2020 pour le bras chimiothérapie + pembrolizumab, principalement dans la population PDL1+ (surtout dans le sous-groupe CPS ≥ 10 %, SSP : 9,7 versus 5,6 mois). Il n’y a pas encore de données de survie globale (SG).Dans cette étude, la chimiothérapie pouvait être soit le doublet gemcitabine + carboplatine, soit un taxane (nab-paclitaxel ou paclitaxel).La question du partenaire de chimiothérapie est d’autant…

Pas de confirmation de l’effet de l’ipatasertib (anti-AKT) associé au paclitaxel dans les cancers du sein triple-négatifs

  • Pr Jean-Yves PIERGA
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D'après Dent R et al., abstr. GS3-04, actualisé
Environ 35 % des cancers du sein triple-négatifs ont une altération de la voie de signalisation PIK3CA/AKT1/PTEN. L’essai de phase II randomisé LOTUS (Kim SB et al., Lancet Oncol 2017) avait montré un bénéfice en survie sans progression de l’association de l’inhibiteur d’AKT ipatasertib avec une chimiothérapie par paclitaxel par rapport à la chimiothérapie seul chez des patientes ayant un cancer du sein triple-négatif métastatique. Cet effet semblait plus marqué dans la population dont la tumeur présentait une altération de la voie PIK3CA/AKT1/PTEN. Une confirmation pas essai de phase III était donc attendue.L’essai IPATunity 130 de phase III, randomisé, contrôlé versus placebo, a comparé chez 255 patientes en 1re ligne de cancer du sein triple-négatif métastatique l’association ipatasertib + paclitaxel hebdomadaire…

Impact en survie globale du nératinib : mise à jour de l’étude ExteNET

  • Dr Jean-Sébastien FRENEL
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D'après Holmes FA et al., abstr. PD3-03, actualisé
Le nératinib a obtenu une AMM européenne pour le traitement adjuvant prolongé des cancers du sein localisé RH+, HER2+ ayant terminé le trastuzumab depuis moins d’1 an. Il n’y a pas de remboursement en France, les autorités de santé ayant jugé que l’étude était négative sur son objectif principal et que le bénéfice dans le sous-groupe RH+ ne pouvait être considéré que comme un résultat d’analyse exploratoire. L’analyse finale de l’essai ExteNET a été présentée en poster discussion. Après un suivi médian de 8 ans, il n’y a pas de différence en survie globale dans la population en intention de traiter. Dans la population de l’AMM européenne (RH+, moins de 1 an après la fin du trastuzumab) et dans la population n’étant pas en réponse histologique complète après une chimiothérapie néoadjuvante, la survie globale est…

Trastuzumab déruxtécan et nivolumab : une phase Ib

  • Pr Jean-Yves PIERGA
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D'après Hamilton E et al., abstr. PD3-07, actualisé
Le trastuzumab déruxtécan (T-DXd) est un anticorps conjugué ciblant HER2. Les résultats de la phase II, l’essai DESTINY-Breast01, ont montré un taux de réponse particulièrement élevé (61 %) et une survie sans progression (SSP) de plus de 19 mois, dans une population de patientes lourdement prétraitées pour un cancer du sein métastatique HER2+ (Modi S et al, N Engl J Med 2019). Sur un modèle murin, une action synergique de la combinaison T-DXd et anticorps anti-PD1 a été observée. Un essai de phase Ib de l’association T-DXd et nivolumab a permis de déterminer un niveau de dose de 5,4mg/kg/3 sem. de T-DXd et de 360 mg IV/3 sem de nivolumab. Dans la phase d’extension, 52 patientes avec un cancer du sein métastatique HER2 amplifié ou HER2 faible (15 patientes) ont été incluses. Pour le groupe HER2 amplifié, on observait…

Le tucatinib conforte son rôle dans les cancers du sein HER2, quelle que soit l’expression des récepteurs hormonaux

  • Dr Jean-Sébastien FRENEL
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D'après Hamilton E et al., abstr. PD3-08, actualisé
L’étude HER2CLIMB a positionné le tucatinib (T) comme un traitement majeur en 3e ligne thérapeutique des cancers du sein HER2+ métastatiques. En effet, cet inhibiteur sélectif d’HER2 augmente significativement la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) des patientes en étant ajouté à l’association capécitabine et trastuzumab (TCT) par rapport au placebo + CT (∆ SSP : 2,2 mois ; ∆ SG : 4,5 mois). L’analyse exploratoire de l’étude HER2CLIMB présentée cette année pose la question du bénéfice du tucatinib en fonction de l’expression des récepteurs hormonaux. On se souvient que le nératinib, un autre inhibiteur de tyrosine kinase moins sélectif de HER2, semblait avoir un bénéfice en situation adjuvante restreint aux patientes avec une maladie HER2+ RH+. La SSP avec l’association TCT est de 7,6 et 8,1…
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