Dossier

Anaphylaxie : ce que le pneumologue doit savoir en 2017

  • L'incidence des réactions anaphylactiques augmente dans la population générale, et leur prise en charge fait l'objet de nouvelles recommandations. Les principales substances responsables de ces réactions sont les aliments, les venins d'hyménoptères et les médicaments.
  • La reconnaissance de la réaction doit être précoce. Les recommandations internationales ont établi des critères diagnostiques cliniques afin de faciliter leur identification. Le traitement de ces réactions repose principalement sur l'adrénaline en intramusculaire. L'alerte précoce du SAMU est essentielle en cas de réactions préhospitalières. Les patients les plus à risque doivent avoir une prescription d'un stylo auto-injecteur d'adrénaline avant leur sortie de l'hôpital.
  • Le bilan allergologique doit être réalisé à distance de la réaction afin de mettre en évidence la substance causale et de proposer un plan de gestion à long terme de leur allergie.

L'anaphylaxie est définie par l'European Academy of Allergy and Clinical Immunology (EAACI) comme une réaction d'hyper­sensibilité sévère, systémique, d'apparition rapide, et mettant potentiellement en jeu le pronostic vital (1). Cette définition inclut les réactions d'origine allergique (médiées par les immunoglobulines E [IgE]) et celles d'origine non allergique (non médiées par les IgE). Cette définition diffère de la définition nord-américaine qui réserve le terme “anaphylaxie” aux seules réactions d'origine allergique (2). La prévalence vie entière est estimée à 0,3 %…

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