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CBNPC localement avancé non résécable : vers l’immunothérapie continue, de l’induction à la consolidation ?

D'après Jabbour S et al., abstr. 9008, actualisé

Les résultats préliminaires de l’essai KEYNOTE-799 ont été présentés lors du congrès ; cet essai de phase II randomisé non comparatif a inclus des patients atteints de CBNPC localement avancé non résécable de stade III, avec 2 bras de traitement. L'étude était basée sur une association de pembrolizumab 200 mg toutes les 3 semaines jusqu’à 17 cycles et de radiothérapie thoracique standard à la dose de 6 Gy en 30 fractions. Dans le 1er bras, une chimiothérapie par carboplatine + paclitaxel était administrée en induction pour 1 cycle, puis en concomitance de la radiothérapie pour 2 cycles ; dans le 2e bras, le schéma d’administration était identique mais avec l’association cisplatine + pémétrexed, uniquement pour des patients atteints de CBNPC non épidermoïde. 

Sur les 112 patients inclus dans le 1er bras, et les 73 patients inclus dans le 2e bras de l’essai, les taux de réponse à la chimiothérapie étaient de 67 et 57 %, respectivement. Les taux de survie sans progression à 6 mois étaient de 81 et 85 %, respectivement.

Le taux de pneumopathie de grade ≥ 3 était de 8 et 6 %, respectivement. 

Ces données préliminaires montrent la faisabilité d’une approche d’immunothérapie concomitante dès la chimioradiothérapie, avec un risque acceptable en termes d’événements indésirables, notamment de pneumopathie ; cela avait déjà été montré par l’essai ETOP NICOLAS sur un nombre plus limité de patients. Plusieurs essais de phase III sont en cours pour évaluer l’intérêt de cette combinaison précoce par rapport au standard thérapeutique du durvalumab en consolidation, établi par l’essai PACIFIC.


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