• Avec le soutien institutionnel de
    Roche
  • Avec le soutien institutionnel de
    Abbvie

Ce sont toujours les meilleurs qui gagnent…

D’après Chua C et al., abstr. 464, actualisé

Quelle est l’efficacité du vénétoclax en monothérapie sur des cellules de leucémie aiguë myéloïde (LAM) nouvellement diagnostiquée ? Voilà la question que se sont posée les auteurs de cette étude. Après une escalade de doses sur 48 heures, les patients recevaient du vénétoclax (différentes cohortes ayant testé plusieurs niveaux de doses) pendant 7 jours en monothérapie avant de recevoir, en association avec le vénétoclax, un schéma de chimiothérapie intensive adapté de type 2 + 5. Une évaluation cytologique et moléculaire en NGS était faite sur un myélogramme à J8 permettant d’évaluer l’efficacité de la monothérapie. La réduction de la blastose médullaire est en médiane de 25 % pour les doses de vénétoclax inférieures à 200 mg et de 50 % pour celles supérieures à 200 mg. La réduction de la blastose est plus importante dans le groupe des LAM de novo comparée aux LAM secondaires, et dans les cytogénétiques intermédiaires comparées aux défavorables. En comparant l’évolution des fréquences alléliques sur ces myélogrammes, on voit que les maladies dites les plus chimiosensibles sont aussi celles qui bénéficient le plus du vénétoclax.

Diapositive0.PNG

Les clones FLT3-ITD progressent même pour la majorité sous vénétoclax seul. Cependant, la combinaison avec la chimiothérapie qui intervient secondairement permet de rattraper un certain nombre de mauvaises réponses initiales, mais certaines mutations restent globalement peu sensibles à cette approche. 

Une analyse de sensibilité du vénétoclax en monothérapie aux différents sous-types moléculaires permet de mieux adapter l’utilisation du vénétoclax, et en particulier si on envisage son utilisation en entretien après des schémas combinés.


Découvrez nos publications