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Durvalumab-trémélimumab : l’union fait la force

D’après Kelley RK et al., abstr. 4508, actualisé

Cibler les points de contrôle de l’immunité est désormais la voie de recherche la plus prometteuse dans le traitement du carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé. Les anti-CTLA-4, modulateurs précoces de l’activation lymphocytaire, combinés aux anti-PD-L1 optimisent la réponse immunitaire antitumorale. Cette étude de phase II randomisée à 4 bras a comparé le trémélimumab (anti-CTLA-4) et le durvalumab (anti-PD-L1) seuls à la combinaison d’une dose unique de trémélimumab (75 ou 300 mg) suivie par une injection toutes les 4 semaines de durvalumab (figure 1).

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Ont été inclus 332 patients (moins de 50 % d’origine asiatique) avec CHC avancé après progression ou intolérance au sorafénib en 1re ligne, ayant majoritairement une cirrhose Child A d’origine virale B ou C (60 % des cas). La tolérance apparaît favorable, la combinaison trémélimumab-durvalumab majorant la toxicité cutanée (rash, prurit 30 %,  quasi exclusivement de grade 1-2) sans exposer à une toxicité hépatique ni digestive. Le taux de réponse et la survie globale sont nettement en faveur de la combinaison trémélimumab 300 + durvalumab, avec un doublement du taux de réponse RECIST (24 %) et une survie globale de plus de 18 mois (figure 2). La combinaison offre le meilleur rapport bénéfice/risque et est actuellement comparée au sorafénib dans l’essai de phase III HIMALAYA en 1re ligne.

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