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J3 - 24 juillet

Brève(s) (10)


Epidémie d’hépatites C aiguës chez de jeunes HSH thaïlandais VIH+

  • Dr Romain PALICH
infections-sexuellement-transmissibles
D'après Wansom T et al., abstr. MOPDB0103, actualisé
La cohorte thaïlandaise SEARCH010/RV254 est une cohorte de patients diagnostiqués en primo-infection VIH. Entre 2009 et 2018, 573 patients ont été inclus, dont 94 % d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), avec une médiane d’âge de 26 ans. Dans cette cohorte, une sérologie hépatite C était réalisée tous les ans (ou plus en cas de suspicion clinico-biologique d’hépatite C aiguë). En cas de positivation de la sérologie, une PCR et un génotype VHC étaient réalisés pour confirmer et caractériser l’infection. A l’inclusion dans la cohorte, 1,8 % des patients étaient séropositifs pour l’hépatite C. Au cours du suivi, l’incidence de l’hépatite C était de 2,1/100 personnes-années (PA) (38 cas incidents pour 1883 PA). L’analyse de la distribution de ces 38 cas incidents a permis de mettre en évidence…

Etude de cohorte espagnole VACH en vraie vie : variation du DFGe lors du switch F/TDF vers F/TAF

  • Dr Jean-Philippe MADIOU
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D’après Teira R et al., abstr. TUPEB209, actualisé
Dans cette cohorte de “vraie vie” espagnole, 340 patients ont été inclus : 81 % d’hommes et 35 % âgés de plus de 50 ans. L’objectif était d’évaluer si le switch F/TDF vers F/TAF permettait d’améliorer la fonction rénale : à l’inclusion, le DFGe selon CKD-EPI moyen était de 96 mL/min/1,73 m2 et 37 % des patients présentaient un DFGe < 90 mL/min/1,73 m2 (patients plus âgés, 50 versus 45 ans, et un nadir de CD4 plus bas, 168 versus 247 cellules/mm3). Les résultats montrent que, 12 mois après le switch pour F/TAF, les patients avec un DFGe < 90 mL/min/1,73 m2 ont une amélioration de 2,1 % du DFGe (de 79,6 à 81,3 mL/min/1,73 m2), et sur la totalité de la population une légère diminution de 0,1 % (de 94,3 à 94,2 mL/min/1,73 m2) est constatée (figure). Au total, dans cette étude en “vraie vie” le bénéfice…

Etudes GEMINI-1 et 2 : analyse des rebonds de la CV à S48

  • Dr Jean-Philippe MADIOU
strategies-therapeutiques
D’après Underwood M et al., poster MOPEB231, actualisé
Les études GEMINI-1 et 2 sont deux études de non-infériorité, internationales, randomisées, en double-aveugle et groupes parallèles, avec des schémas identiques qui ont inclus des patients naïfs d’antirétroviraux pour recevoir soit une bithérapie DTG + 3TC (2DR), soit une trithérapie standard DTG + TDF/FTC. Au total, plus de 1 400 patients ont été inclus dans les 2 bras de traitement. Les résultats sur le critère principal (CV < 50 copies (cp)/mL) à S48 avaient été présentés à Amsterdam l’an dernier et ils confirmaient l’hypothèse de départ de non-infériorité (analyse poolée des deux études). Les taux de succès dans les bras 2DR étaient de 90-93 % versus 93-94 % dans le bras contrôle trithérapie. Les résultats étaient comparables que la CV initiale soit inférieure ou supérieure à 100 000 cp/mL. Cette analyse…

Evolution de la fonction rénale après un switch de TDF vers TAF : l’expérience de la cohorte suisse

  • Dr Romain PALICH
strategies-therapeutiques
D'après Surial B et al., abstr. MOAB0205, actualisé
Les essais ayant validé la non-infériorité des régimes antirétroviraux à base de ténofovir alafénamide (TAF) versus ténofovir disoproxil fumarate (TDF) montraient l’amélioration des paramètres biologiques rénaux, mais il n’y avait jusqu’alors que très peu de données en vie réelle. Ce travail réalisé à partir de la cohorte suisse (regroupant environ 80 % des PvVIH suisses) avait pour but d’évaluer l’impact d’un switch de TDF vers TAF sur le débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) et sur la protéinurie, et d’identifier les sous-groupes de patients bénéficiant le plus de ce switch. Les patients inclus étaient toujours suivis dans la cohorte, ayant reçu du TDF et étant toujours sous TDF (groupe TDF), ou ayant reçu du TDF, puis ayant changé leur traitement pour un régime contenant du TAF et étant toujours…

Comparaison de 3 traitements de 1re ligne pour l’infection VIH en Afrique du Sud (essai ADVANCE)

  • Pr Charles CAZANAVE
strategies-therapeutiques
D’après Venter WF et al., abstr. WEAB0405LB, actualisé
Toutes les recommandations internationales positionnent désormais en 1ère ligne les inhibiteurs d’intégrase (INI) pour les différents avantages que présente cette classe, particulièrement avec les INI de 2ème génération, comme le dolutégravir (DTG) ou le bictégravir (BIC).L’étude présentée ce jour a déjà été rapportée dans une brève de l’édition de lundi (Abstract MOAX0), plus spécifiquement sur la prise de poids. Brièvement, il s’agit d’un essai de phase III, randomisé, évaluant 3 stratégies de 1ère ligne, DTG + TAF/FTC, DTG + TDF/FTC et EFV/TDF/FTC, avec approximativement 350 patients dans chaque bras. L’objectif principal étant l’efficacité virologique à S48. A l’inclusion, il y avait à peu près 60 % de femmes dans chacun des 3 bras, le compte médian des CD4 étaient de 330 cellules/mm3, 25 % des participants…

Etude TANGO : le switch pour DTG + 3TC est non inférieur à la poursuite d’un traitement comportant du TAF à S48

  • Dr Jean-Philippe MADIOU
strategies-antiretrovirales
D’après van Wyk J et al., abstr. WEAB0403LB, actualisé
L’étude TANGO est une étude de phase III en cours, de non infériorité évaluant l’efficacité et la tolérance d’un switch pour un schéma 2DR en comprimé unique (DTG/3TC) chez des patients en succès virologique depuis plus de 6 mois sous tri ou quadrithérapie comportant du TAF (TAF/FTC + IP ou INI ou INNTI). Les patients, pour être éligibles, ne devaient pas être co-infectés par le VHB ou nécessité de traitement anti-VHC, avoir présenté un échec virologique antérieur ou une résistance documentée aux INTI ou aux INI. Le critère principal d’évaluation était le pourcentage de patients en échec virologique à S 48 – CV > 50 copies/mL (snapshot, ITT-E). Deux bras de traitement : DTG/3TC (n = 369) ou poursuite du traitement antérieur (n = 372) jusqu’à S148 (phase précoce de switch), puis DTG/3TC pour tous les patients…

Étude ANRS 170 QUATUOR : 4 jours versus 7 jours en maintenance

  • Dr Jean-Philippe MADIOU
strategies-therapeutiques
D’après Landman R et al., abstr. WEABO406LB, actualisé
[Voir également le zoom du jour]Cette étude de l’ANRS avait pour principal objectif d’évaluer la non-infériorité à 48 semaines d’une stratégie de prise du traitement ARV sur 4 jours consécutifs sur 7 versus une prise en continu 7 jours sur 7 chez des patients en succès virologique sous traitement (CV < 50 copies/mL depuis au moins 4 mois, sans modification du traitement). Il s’agit d’un essai de phase III ouvert, multicentrique, prospectif, randomisé en deux groupes parallèles avec une borne de non-infériorité de 5 %. La randomisation a été stratifiée selon la famille du 3e agent en cours au moment de la pré-inclusion (INI, IP, INNTI) et un minimum de 200 participants devait être sous INI pour garantir une puissance suffisante pour évaluer l’efficacité de cette stratégie dans cette population de patients (640…

Efficacité des bithérapies DTG + 3TC et DTG + RPV en maintenance, en “vie réelle”

  • Dr Romain PALICH
strategies-therapeutiques
D'après Punekar Y et al., abstr. MOPEB267, actualisé
Les essais SWORD 1 et 2 et l’essai TANGO (présenté au cours de cette conférence et dans cette édition, abstract WEAB0403LB) ont montré une efficacité virologique des bithérapies dolutégravir/rilpivirine (DTG/RPV) et dolutégravir/lamivudine (DTG/3TC) équivalente à la trithérapie, en maintenance. Très peu de données en « vie réelle » étaient disponibles jusqu’à présent. Les données présentées sont issues d’une méta-analyse ayant pour but d’évaluer en dehors des essais cliniques l’efficacité de ces deux bithérapies. Le critère de jugement principal était la proportion de patients avec une charge virale plasmatique < 50 copies/mL à S48 et S96. L’analyse a été réalisée à partir de 8 études portant sur DTG/3TC (n = 1 343 patients) et à partir de 11 études portant sur DTG/RPV (N=1 084 patients). En raison des différences…

Efficacité à S24 d’une trithérapie associant islatravir (MK-8591) à doravirine et lamivudine

  • Dr Romain PALICH
strategies-therapeutiques
D'après Molina JM et al., abstr. LBPE46, actualisé
L’islatravir (ISL, ou MK-8591) est un nouvel antirétroviral, inhibiteur nucléosidique de translocation de la transcriptase inverse (INNTI), avec une forte puissance virologique, dont le mécanisme d’action original permet une grande barrière génétique vis-à-vis de souches VIH mutées sur le gène de la transcriptase inverse. Ses propriétés pharmacologiques lui confèrent par ailleurs une longue demi-vie et permettent une administration hebdomadaire suggérée dans des travaux préliminaires. La doravirine (DOR), très prochainement disponible en France, est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) de dernière génération conservant une activité sur une majorité de souches VIH résistant aux INNTI de première et/ou deuxième génération. La première phase de l’essai clinique présenté ici avait pour…

Efficacité de la bithérapie islatravir (MK-8591) + doravirine, en switch après 24 semaines de trithérapie islatravir + doravirine + lamivudine

  • Dr Romain PALICH
strategies-therapeutiques
D'après Molina JM et al., abstr. WEAB0402LB, actualisé
Les caractéristiques des deux molécules islatravir (ISL) et doravirine (DOR) sont rappelées dans la brève concernant l’abstract LBPE46. L’étude était divisée en trois phases, avec 4 bras : 3 bras ISL + DOR + 3TC (avec 3 doses différentes pour ISL, toutes administrées une fois par jour : 0,25 mg / 0,75 mg / 2,25 mg) et 1 bras TDF/3TC/DOR (figure 1). Les résultats de la première phase sont donnés dans la brève concernant l’abstract LBPE46. Ceux des 121 patients de la première phase ayant une charge virale plasmatique (CVp) < 50 copies/mL à S24 étaient inclus dans la deuxième phase. La lamivudine était stoppée et le but était donc d’évaluer, sans maintien du double-aveugle (sauf pour la dose d’ISL utilisée), l’efficacité de la bithérapie ISL + DOR à S24. Pour mémoire, les patients de cette étude étaient naïfs…
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