Pollution de l'air extérieur et vieillissement cognitif
- Une littérature épidémiologique grandissante identifie la pollution de l'air extérieur comme potentiel facteur de risque de vieillissement cognitif.
- De premières études épidémiologiques en France montrent une association entre exposition aux particules fines et risque de démence et de déclin cognitif.
- Si le niveau de preuve devient important pour les particules fines, les autres polluants atmosphériques restent peu étudiés.
- La pollution de l'air extérieur, exposition collective, est une cible d'intérêt pour la prévention de la démence en population.
Liens d'interêts
J. Duchesne, C. Berr et M. Mortamais déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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Figure 1. Voies d’accès au système nerveux central et mécanismes potentiels proposés pour expliquer le lien entre pollution de l’air et vieillissement cognitif, d’après M.L. Block et L. Calderón-Garcidueñas [9], S. Genc et al. [11] et H.J. Heusinkveld et al. [13].

Figure 2. Niveaux d’exposition annuels moyens aux 3 polluants des participants de la cohorte des 3C pendant la durée de l’étude.

Figure 3. Associations entre exposition à la pollution de l’air et vieillissement cognitif dans la cohorte des 3C. A. Rapport des risques instantanés (IC95) pour l’association entre pollution de l’air et risque de démence au cours des 12 ans de suivi. B. Déclin cognitif global moyen (évalué par le MMSE) au cours des 12 ans de suivi pour 2 niveaux d’exposition aux PM2,5.

Polluant | Statistique considérée | Valeurs seuils 2005 [7] | Valeurs seuils 2021 [2] | Concentrations annuelles moyennes en France en 2020 [8] |
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PM2,5 | Moyenne journalière | 25 µg/m3 | 15 µg/m3 | – |
Moyenne annuelle | 10 µg/m3 | 5 µg/m3 | 8,8 µg/m3 en fond urbain 9,6 µg/m3 à proximité du trafic routier |
|
NO2 | Moyenne horaire | 200 µg/m3 | – | – |
Moyenne journalière | – | 25 µg/m3 | – | |
Moyenne annuelle | 40 µg/m3 | 10 µg/m3 | 13 µg/m3 en fond urbain 25 µg/m3 à proximité du trafic routier |
PM2,5 : particules fines.